Cousines
Datte: 21/11/2023,
Catégories:
fffh,
jeunes,
Inceste / Tabou
vacances,
plage,
forêt,
caresses,
pénétratio,
init,
enfamille,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... de grandes choses. Quatre jours durant, merci au ciel de nous avoir aidés sur ce coup-là, il fallut manger dehors midi comme soir, la table étant sortie sur le trottoir. Seul l’un des hommes avait accès à la cuisine, l’autre lui passant le matériel par la fenêtre. Quand enfin l’accès redevint autorisé, le changement était stupéfiant : ils avaient réuni la salle et la cuisine et carrelé ce grand espace des mêmes tommettes flammées, à peu près de la couleur des tuiles. Ça donnait une impression d’immensité incroyable. Ils finirent en aménageant la cuisine en « cuisine américaine », avant-gardiste à l’époque. Les mamans s’étaient mises d’accord sur le fait que, dans leur enfance à la campagne, la cuisine était la pièce principale de la maison, la pièce à vivre, ou la cuisinière pouvait converser tout en préparant le repas. Comme ici elles n’allaient pas faire de la « grande cuisine », les odeurs ne seraient pas un problème. Il leur fallait avant tout des placards, des plans de travail, un évier et une gazinière. L’espace gagné était considérable tout en gardant la même surface au sol, et la convivialité s’en trouvait renforcée. Les papas ne prirent même pas une semaine de repos, ils se dépêchèrent de coller du papier peint dans les chambres des adultes avant de repartir tous les deux au boulot.
Dans les longs mois qui nous séparaient des vacances ultérieures, il se trouve que la R6 rendit l’âme et… mon grand-père aussi. Pas le grand-père commun avec mes cousines, le père de ...
... mon papa. Il était déjà veuf, je n’avais pas connu cette grand-mère. Mon père fut triste, j’étais triste de voir mon père triste. Alors nous sommes partis dans le Nord en train, pour les obsèques. Des gens que je n’avais jamais vus m’ont embrassé comme du bon pain, j’en avais les joues collantes. Ce n’était pas les vacances, pourtant il fallut y rester huit jours « pour régler les affaires ». Je n’aimais pas la maison de mon grand-père. Je la trouvais… prétentieuse, tarabiscotée, avec des sculptures partout qui me faisaient un peu peur, sur la façade comme dedans. Et puis il avait un tas de vieux meubles compliqués, alors qu’il y en avait de si beaux, si simples, sur le catalogue du Bon Marché. Pour rentrer, on a utilisé la voiture du grand-père, qui est devenue celle de mon père. Il a dit que ça tombait bien, je le trouvais aussi. La grosse Mercédès était rudement plus confortable que la R6 !
Curieusement, cette année-là j’ai eu un sacré Noël : un vélo et un poste à transistor. Un vélo comme j’en rêvais, un « routier », rouge métallisé avec des pneus blancs et un guidon de course, un dérailleur avec cinq vitesses. J’ai tout de suite utilisé mes petites économies pour lui ajouter un compteur de vitesse avec totalisateur kilométrique, le bonheur. Et mes trois cousines ont eu des vélos aussi, verts avec trois vitesses, offerts par mon père. Tous les trois étaient de la même taille, vu que Mireille et Francine n’étaient pas très grandes, la plus grande des trois étant la plus ...