1. Cousines


    Datte: 21/11/2023, Catégories: fffh, jeunes, Inceste / Tabou vacances, plage, forêt, caresses, pénétratio, init, enfamille, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... de même de voiture. En fait, il échangea sa Dauphine en parfait état pour une R6 un peu rouillée et cabossée, mais tellement plus pratique pour transporter du matériel, surtout avec la galerie. Et mon oncle, dans le même temps, troqua sa P60 contre un break Peugeot 403 tout aussi pourri. Les adultes sont vraiment bizarres parfois. Mais il fallait bien ça pour emporter tout le matériel, les caisses à outils, les perceuses et scies circulaires, les pelles et les pioches et un tas d’autres outils encombrants. Pire, les mamans emportèrent même une machine à coudre et des ballots de tissus. Elles avaient conservé leurs vacances en décalé comme à l’habitude, alors que nos pères avaient tous deux pris le mois d’août complet pour pouvoir travailler ensemble. Pour économiser, ils rentrèrent avec une seule voiture après avoir déposé familles et chargements, et firent de même fin août. C’est ma tante qui, au quinze septembre, nous ramena tous les six.
    
    Plus besoin de tout déménager, nous laissions l’essentiel des affaires « chez nous ». Le grossiste en matériaux de La Pallice dut faire un mois d’août exceptionnel, car ils y allèrent aussi souvent que le bac le permettait. Ce fut d’abord essentiel pour les mamans, de la laine de verre entre les chevrons du toit, des bandes agrafées, recouvertes par du contreplaqué mince. Il faut avouer qu’il fit nettement moins chaud, surtout avec le courant d’air. Ensuite, on nous mit une moquette dans tout le dortoir. C’était plus agréable pour ...
    ... marcher pieds nus et pour se rouler par terre, ou lire à plat ventre, ou jouer… Ensuite, on entendit la perceuse, la pioche et de grands coups de marteau pendant plusieurs jours. Les mamans nous emmenaient à la plage à pied pour ne pas « traîner dans le chantier ». Enfin un soir, les deux beaux-frères présentèrent fièrement leur œuvre : une porte nouvelle fermait le fond du couloir du rez, et s’ouvrait sur… de vraies toilettes, avec siège et chasse d’eau. Jusque-là, il fallait aller dans une cabane de bois sous l’escalier et ce n’était vraiment pas agréable. Enfin, ils recommencèrent avec le contreplaqué et en mirent des plaques sous les poutres de tous les plafonds du bas. Ils les peignirent en blanc et firent de même avec les murs. Leur dernière semaine de vacances, ils se reposèrent un peu, allèrent quelques fois à la plage et surtout prirent quantité de mesures, firent des croquis, consultèrent les mamans qui, elles, piquaient, cousaient et installaient des rideaux coquets aux fenêtres.
    
    Les travaux reprirent l’été suivant, selon la même formule. J’avais dix ans, mais Mireille ne m’avait pas attendu, elle en avait déjà douze et devenait un peu méprisante avec moi, m’appelant sans cesse « p’tit con ». Tant pis, je préférais de toute façon sa sœur, je la trouvais beaucoup plus jolie, et puis elle, au moins, elle avait mon âge. Cette fois, nous ne pouvions plus ignorer les activités de nos pères. La cloison de la cuisine était tombée, le linoléum du sol arraché, il se préparait ...
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