Cousines - Histoires de Sexe

Cousines

... silencieux. J’ouvre la porte de mon « sanctuaire », situé dans l’angle le plus enterré de la maison, sol gravillonné sans béton et murs isolés. Il y fait frais et la température y est quasi constante vers 12°, des porte-bouteilles tout le tour. Une grosse paluche se pose sur mon épaule :

— Tu sais, fils, j’ai toujours regardé Catherine comme une gamine, « la p’tite » comme on disait. Mais quand tu as dit que tu en étais amoureux, d’un coup je me suis mis à la regarder autrement. C’est un sacré joli brin de femme, en fait… En plus, elle est moitié déshabillée et… y a tout ce qu’il faut où il faut ! Mon salaud…
— Oui, elle aime bien me provoquer de temps en temps par des tenues… affriolantes. Mais surtout, elle est droite comme un « I ». Et ce qui me fait plaisir, c’est que, elle qui avait toujours eu une mine boudeuse et renfermée, maintenant elle est radieuse, rayonnante. On est heureux, que veux-tu…
— C’est bien. Je ne sais pas ce qu’en pensera Bernard, mais moi je dis que si vous êtes heureux ensemble, faut profiter. La vie est si courte…
— Tu veux quoi ?
— Oh, on va nous aussi profiter de la situation. Ta mère pense à autre chose, alors sors-nous une de blanc, bien sec et un bon rouge des grandes occasions.
— Allez, on va rester en Bourgogne pour éviter les mélanges, un Pernand-Vergelesses et un Échézeaux.
— Oh putain ! Ça va cogner sous le casque !
— Ah ! Vous voilà enfin, vous en avez mis du temps. Robert, tu sais ce que me dit Catherine ? Elle a une ...

... malformation et elle ne peut pas avoir d’enfants…
— Ben merde, je ne serai pas grand-père. Tant pis, pitchounette, je ne t’en veux pas pour ça.
— Mais quel abruti. Robert, ça veut surtout dire que comme ça il n’y a pas de risques. Tu sais bien, on dit qu’entre cousins, les enfants peuvent être… un peu pas très normaux.
— Bah ! Foutaises ! Et elle alors ? Elle a une malformation et pourtant Bernard n’est pas le cousin de Maryvonne !
— Ben oui, mais y a toujours des risques. Mais encore plus entre cousins, c’est ce que je veux dire…
— Il faut toujours qu’elle ait raison. Fais-nous donc goûter ce Fernand… comment tu l’appelles ?
— Pernand-Vergelesses.

En fin d’après-midi, lorsqu’ils prennent congé, les joues rouges et l’œil brillant, ils nous embrassent comme du bon pain en nous souhaitant tout le bonheur du monde. Nous sommes soulagés et ravis.

Avec les parents de Catherine, c’est une autre paire de manches. Comme elle l’a prévu, elle va faire les boutiques avec sa mère. Catherine est folle des drapés, horizontaux comme verticaux qui, il faut le reconnaître, lui vont à ravir et mettent en valeur ses formes époustouflantes. Elle tombe donc en arrêt devant un maillot de bain composé d’étroites bandes drapées, de lanières et d’anneaux, plus une décoration qu’un vêtement…

— Tu ne vas pas porter ça, ma chérie. C’est une chose impossible à porter en public, c’est juste fait pour affoler les hommes…
— Justement, Maman, ça va rendre mon chéri complètement fou.
— Ah ? Ah bon ? ...