Cousines - Histoires de Sexe

Cousines

... terrain auprès de mon père.

Ce qui est dit est fait. Le dimanche suivant notre retour, j’invite mes parents à déjeuner. Ils voient la voiture de Catherine sans la reconnaître.

— Oh, ce que c’est beau chez toi, ce que ça fait grand, ça m’étonne à chaque fois… Mais tu as du monde ?…
— Oui, mais vous connaissez. C’est Cathy, ma cousine.
— Oh, Cathy, ma chérie, depuis le temps… Oh que je suis contente de te revoir…
— Salut pitchounette ! Comment vas-tu ?
— Très très bien, merci.
— Oh, mais ça se voit, tu es toute bronzée et cette petite robe te va à merveille.

C’est vrai qu’elle a fait fort, ma Cathy. Une robe fourreau très longue, mais très légère, avec un décolleté dans le dos jusqu’à la naissance des fesses, prouvant au passage qu’elle n’a pas besoin de soutif, ce qui de toute façon se devine, tant cette mousseline taupe à rayures brillantes est fine. Bien sûr, la question fatidique arrive aussitôt :

— Mais dis-moi, que fais-tu ici ? Tu es venue dire bonjour à ton cousin ?

Catherine me laisse prendre la parole d’un sourire.

— Mieux que ça, maman. D’abord, j’ai embauché Catherine comme prof dans mon CFA.
— Ah c’est bien ! En somme, vous travaillez en famille. Et ton directeur n’est pas trop dur, au moins, il t’en a fait tellement voir quand tu étais petite…
— Ma-man ! Je n’ai pas terminé. Ensuite, Catherine et moi vivons ensemble depuis un an. Elle habite ici, c’est elle qui vous reçoit, c’est elle la maîtresse de maison.
— Quoi ? (Une escadrille ...

... d’anges passe…) Mais… c’est… c’est ta cousine !
— Ah ben ça, tu ne m’apprends rien. Et alors ? Cousine ou pas, c’est la femme que j’aime.
— Et Jérôme est l’homme que j’aime. J’en suis amoureuse depuis toute petite.
— Mais vous êtes fous, mes enfants, ça ne se fait pas… Et tes parents sont au courant, Catherine ?
— Pas encore. Vous êtes les premiers informés, vous nous servez de test en quelque sorte.
— Robert, dis quelque chose…
— Hum… moi je… enfin, de nos jours, on voit tellement de choses… s’ils s’aiment…
— Ben oui, mais enfin tout de même…
— Maman, je me suis marié avec une inconnue. Tu la trouvais très bien. Tu as vu le résultat ? Catherine, je la connais et vous la connaissez depuis sa naissance. Vous savez qui elle est, comment elle est, ce qu’elle a fait ou pas fait…
— Je tiens à préciser, Taty. Je ne suis plus une petite fille irresponsable, mais une femme de près de trente ans, libre, autonome, réfléchie et plutôt raisonnable. Nous nous aimons, nous ne faisons de mal à personne et surtout pas l’un à l’autre. Je n’ai plus qu’un but dans la vie : rendre Jérôme heureux.
— Et moi pareil, et elle y arrive très, très bien.
— Oh là là, là là ! Mais que voulez-vous dire à ça… ? Il faut que je m’assoie.
— Viens, Maman, mets-toi là. Tu veux une coupe de champagne, ça va te remettre ?
— Oh oui, et bien pleine pour une fois.
— Je vous sers, Taty. Chéri, tu vas choisir le vin ?
— Tu viens, Papa ? On va choisir ensemble…

Nous descendons tous les deux au sous-sol, ...