Cousines
Datte: 21/11/2023,
Catégories:
fffh,
jeunes,
Inceste / Tabou
vacances,
plage,
forêt,
caresses,
pénétratio,
init,
enfamille,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... qu’il fonctionne bien et longtemps, l’entraîner pour qu’il soit en mesure de fournir les efforts dont vous aurez besoin sans craquer, sans fractures, sans déchirures musculaires ou de tendons. Je veux juste vous être utile maintenant et que vous vous en souveniez toute votre vie professionnelle pour rester performants.
Elle fait venir des invités qu’elle présente. Un jeune homme de trente ans qui n’a plus qu’un bras valide suite à un accident de moto ; un ancien élagueur de quarante ans, demandeur d’emploi parce que son dos usé par de mauvaises postures ne lui permet plus de grimper. Elle fait un carton, les mômes se demandent d’où vient cette extraterrestre, on ne leur a jamais parlé comme ça et ils prennent soudain conscience de leur « premier outil ». Si certains profs manquent de pédagogie, ce n’est pas son cas. Elle continue de m’épater, encourageant ses collègues à quitter la salle des profs à l’heure en criant à la cantonade :
— Allez ! On ne peut pas exiger des apprentis d’être à l’heure si nous ne le sommes pas nous-même !
Et ça marche ! À la maison, c’est super. Tout le monde connaît cette expérience qui consiste à mettre deux vibreurs à la surface d’une bassine d’eau. Si les vibreurs vibrent à des fréquences différentes, ça ne fait pas grand-chose, ça trouble la surface et c’est tout. Mais quand les fréquences sont accordées, alors là il se forme des vaguelettes impressionnantes, qu’aucun des vibreurs n’est capable de produire isolément. Ils entrent en ...
... résonance. Nous sommes accordés sur la même fréquence, en résonance également. Il suffit de surfer sur la vague que nous avons nous-mêmes créée. En quelques semaines, il devient inutile de demander l’avis de l’autre, nous pensons la même chose. Ça s’appelle comme on veut, harmonie ou âmes sœurs. Et c’est fabuleux, au sens où la vie ressemble à un conte de fées. Et Ré dans tout cela ? Bien sûr que nous y retournons, à Toussaint, et surtout à Pâques, période culte ô combien mémorable : un vrai pèlerinage que nous n’aurions manqué pour rien au monde. Je n’ai qu’un mois de vacances en été, en gros du vingt juillet au vingt août, et nous le passons à la montagne où elle s’éclate, escaladant comme une chevrette et me laissant souvent des dizaines de mètres à la traîne.
Quant aux fêtes de fin d’année, ce sont les parents qui se retrouvent à Ré, il vaut mieux éviter. La chose commence à nous peser, à tous les deux. Nous allons séparément rendre visite à nos géniteurs, le plus brièvement possible, avec ce gros mensonge par omission qui embrume notre vie, par ailleurs si lumineuse. Alors, un soir de coucher de soleil somptueux sur le Mont-Blanc, nous décidons de briser l’omerta.
— En rentrant, j’invite mes parents à déjeuner, décidé-je.
— D’accord. Moi, je vais attaquer ma mère. Je l’emmène faire les boutiques, elle adore ça, et je lui en touche deux mots à une terrasse de café. Elle ne pourra pas faire de scandale en public. Et selon sa réaction, je lui demanderai de tâter le ...