1. Cousines


    Datte: 21/11/2023, Catégories: fffh, jeunes, Inceste / Tabou vacances, plage, forêt, caresses, pénétratio, init, enfamille, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... un peu âgé, très sympathique, nous garantit l’avoir achetée neuve et qu’elle avait toujours couché sous la grange. Alors mon père fit un truc incroyable. Il sortit son carnet de chèques et dit au Monsieur :
    
    — Marquez donc « vendu » sur la carte grise, on part avec !
    
    Merci papa ! J’étais rouge et le sang tapait dans mes tempes et mes oreilles. J’ai suivi la Mercédès qui roulait prudemment, au volant de mon « bolide », le bras à la portière vitre levée. Qué bonheur !
    
    — Mais pourquoi as-tu fait ça ? Je ne le mérite pas…
    — Fils, quand je vois tout ce que ton oncle doit débourser pour ses filles, au final, ce n’est pas grand-chose. Lui il dépense ça tous les mois pour elles. Bientôt, quand Catherine entamera ses études, ils ne mangeront plus que des patates !
    
    Un salaire, une bagnole, j’avais des ailes. J’étais un « grand », un adulte, ou presque…
    
    Mon premier trimestre de formation professionnelle fut assez ennuyeux. Beaucoup de bla-bla, histoire de l’enseignement depuis Périclès, psychologie de l’enfant, psychopédagogie… Beaucoup de supposés, peu de certitudes. Le plus intéressant, c’était sans aucun doute les séquences en classe, dans les écoles d’application. On voyait vraiment comment les maîtres traitaient un sujet. Observation puis co-animation, pour les exercices notamment, puis prise en main de la classe pour une séquence. J’aimais ça. Pas ou peu de boulot après les cours, quelques recherches, quelques fiches… et surtout sorties avec les copains : bistrot, ...
    ... ciné, flipper, baby-foot… C’était cool ! Oui, mais je faisais gaffe à la dépense. J’avais vraiment envie d’avoir un bon appareil photo, un vrai, un pro, un reflex avec des objectifs interchangeables et notamment un gros télé pour piquer les oiseaux nombreux à Ré. Donc je faisais des économies, deux cent cinquante francs par mois placés sur mon livret, et dans un an j’aurai mon Nikon F. Au point que, pour les fêtes, je montai sagement dans la voiture familiale sans prendre ma deuche. Hé, un plein c’était vingt francs ! En plus, j’avais fait des petits cadeaux à tout le monde, mais j’en reçus également. Cependant, l’atmosphère était assez pesante. Du côté de l’oncle et la tante, ça tirait financièrement. Mireille semblait toujours être en train de voler du temps à son travail et craignait de ne pas y arriver, Francine sentait bien qu’elle peinait à suivre, et s’aperçut que lorsqu’on n’était pas « du sérail », c’est à dire issu du milieu médical, les chances étaient minces de passer en deuxième année. Pour Catherine, mes parents et moi, en revanche, tout semblait aller fort bien. On essaya de les distraire, mais ce qu’il leur aurait fallu, c’était une thérapie. C’est un peu ce qui se passa. Il ne faisait pas très froid, alors nous allions marcher jusqu’à la plage, dans les dunes, quelques kilomètres. Les deux messieurs parlaient ensemble, les dames aussi et moi je me cognais alternativement Mimi et Francine qui me livraient leurs doutes et leurs angoisses. Avec mes notions toutes ...
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