Cousines
Datte: 21/11/2023,
Catégories:
fffh,
jeunes,
Inceste / Tabou
vacances,
plage,
forêt,
caresses,
pénétratio,
init,
enfamille,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... fraîches de psycho, j’essayais de leur redonner un peu d’espoir et d’entrain. Un jour enfin je me retournai vers Catherine :
— Et toi ? Tu ne dis rien, comme d’habitude. Tu tiens le coup dans tout ça ?
— Moi ? Tu sais bien, tout va toujours très bien. Au lieu d’acheter des bouquins, je les emprunte ou je les échange.
— À ce point-là ?
— Hé-hé ! Contribution à l’effort de guerre.
— Sans te rebeller ?
— Contre quoi, contre qui… ? Nos parents font tout ce qu’ils peuvent ; mes frangines ont choisi leurs voies, j’espère que je pourrai choisir la mienne.
— Et c’est quoi, ta voie ?
— Ah ça, je le garde pour moi, pour l’instant. J’ai encore deux ans pour choisir définitivement.
— Concernant tes frangines, ce n’est pas aussi prestigieux que médecine ou HEC, mais si elles avaient passé le concours de l’E.N. comme moi, la vie serait plus facile pour tes parents.
— Es-tu sûr, toi qui l’as passé, que Mireille aurait réussi ?
Ouf ! Ce qui s’appelle un jugement sévère, mais somme toute réaliste. Quand on ne sait pas quoi répondre, on se la ferme. Je me la suis fermée.
En février, même si les congés étaient courts, c’était l’occasion de les revoir à la maison, mes parents invitaient. On discuta de tout et de rien, et je mis sur la table les vacances de Pâques, et mon intention d’aller passer quinze jours à Ré en profitant des grandes marées. J’emmènerai qui voudrait, espérant : un, que Mireille ne viendrait pas ; deux, que Francine sauterait sur l’occasion. Gagné et raté ...
... !
— Mais tu te rends pas compte mon pôv’ vieux, gloussa Mireille…
— J’aurais bien aimé, mais j’ai des partiels dès le retour de vacances, impossible, regretta Francine.
L’affaire était pliée, j’irai donc seul ou avec un copain. Mais surprise du jour :
— Moi je veux bien, déclara Catherine tranquillement.
— Ben… tu ne vas pas partir toute seule avec Jérôme, enfin…
— Et pourquoi pas ? C’est la dernière année où je n’ai aucun examen. L’année prochaine, j’aurai le bac, mais cette année, rien. Je ne vois pas de raison de me priver d’une quinzaine à la mer avec mon cousin. Je crois que depuis presque dix-huit ans, je passe tous les étés au même endroit avec le même cousin sans que ça pose problème.
— Ben écoute… Mais Jérôme, tu serais d’accord pour emmener la p’tite ?
— Si tu me fournis les couches-culottes et les biberons, je n’y vois pas d’inconvénient.
Tout le monde éclata de rire, vu que la « p’tite » était plus grande que sa mère et ses deux sœurs. C’était dit, elle viendrait. J’avoue avoir eu un peu de mal à me faire à cette idée. Certes, dans le genre pas emmerdant, Catherine était le prototype. Mais, justement, je ne savais pas trop ce qu’elle pensait ni rien du cheminement qui l’avait amenée à sauter ainsi sur l’occasion. On verrait bien, elle n’était pas dangereuse et plutôt très jolie, avec des nichons et un cul d’enfer. Si les copains me voyaient partir avec elle, ils en baveraient de jalousie.
Vacances le vendredi soir, nous partîmes le samedi matin. ...