1. Cousines


    Datte: 21/11/2023, Catégories: fffh, jeunes, Inceste / Tabou vacances, plage, forêt, caresses, pénétratio, init, enfamille, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... peu dehors. Mireille, elle, noircissait des tonnes de fiches, à croire qu’elle avait dévalisé la papeterie du coin. Avec Francine, nous révisions aussi d’autres choses plus « scientifiques », l’anatomie par exemple, essentiellement le matin parce que ma chambre était fraîche. Mais il fallait rester prudents, car les parents ne sortaient que pour les courses ou accompagner Catherine à la plage de temps en temps. Catherine se retrouva donc totalement isolée, mais ne semblait pas s’en plaindre. Elle traînait ses rêveries de sa chambre aux chaises longues, un bouquin à la main et des lunettes de soleil sur le nez. Elle semblait absente, dans son monde. L’après-midi, tout l’étage était étouffant, seule Mimi arrivait à tenir et descendait dîner, rouge comme un homard plongé dans l’eau bouillante. Le week-end, tout de même, nous avions le droit d’aller piquer une tête. Je ne sais pas quel rôle ont joué ces vacances dans mes résultats à l’examen, mais je dois avouer qu’il n’a pas dû être neutre. Les bouquins, par exemple. Nous en avions une liste à lire. La liste de Francine, dans un lycée de jeunes filles, n’était pas la même que la mienne. Alors on s’est échangé les bouquins et on a lu le tout. Ce qui ne nous a pas fait de mal, puisque c’était la dernière fois que le français se passait en épreuve terminale, pour Catherine ce serait en fin de première. On lui léguera nos bouquins sans regret.
    
    J’ai eu le bac sans problème, avec même une petite mention « bien ». Francine l’a ...
    ... eu aussi, mais mention « très bien ». Normal, elle bossait plus que moi. Par la magie de l’École Normale, mon compteur de retraite démarra le jour de mes dix-huit ans, ce qui me fit sourire. La retraite ? Dans une éternité de trente-sept ans et demi… Mais l’important était que, dès la prochaine rentrée, je serais payé. Peu, mais payé. Neuf cent soixante francs par mois, une fortune ! Là-dessus, je devrai retirer le loyer d’une chambre en ville, cent quatre-vingts francs, et le prix de la cantine de l’E.N., cent soixante francs. Il allait me rester six cent vingt francs, rien que pour moi ! Dans la foulée, je passai mon permis, et ça, c’était mon cadeau de réussite au bac offert par les parents. C’est dire que nous ne sommes partis pour Ré que le quatorze juillet. J’ai eu le droit de conduire la Mercédès sur une centaine de kilomètres, c’était autre chose que la R8 sur laquelle j’avais appris. Qu’est-ce que c’était lourd et dur ! Les cousines non plus n’étaient pas arrivées. Mireille n’était pas à Aubagne, mais au bagne, elle a passé des concours, mais n’a été reçue que dans une boîte privée très chère, hors de portée des moyens de mon oncle, qui voyait arriver avec horreur les études supérieures de Francine. Elle voulait faire médecine, ils faisaient les démarches pour lui trouver un hébergement pas trop cher et régler les formalités. Ça avait l’air idiot, mais moi je ne coûtais rien à mes parents depuis trois ans, et en plus ils n’auraient même plus besoin de me donner de ...
«12...141516...44»