1. Poste de garde


    Datte: 21/11/2023, Catégories: fh, plage, Collègues / Travail occasion, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... du corps, elle recule un peu :
    
    — Je reconnais que j’ai un peu joué avec le feu avec vous, mais… ça me plaisait…
    — Ça ne vous plaît plus ?
    — Je n’ai pas dit ça, Viannet…
    
    La situation est finalement moins pire que prévu, ce qui est plutôt positif. Je réponds placidement :
    
    — C’est un très bon point. Ai-je été trop rapide ?
    — Un peu, mais… ça n’a pas été désagréable…
    — En tout cas, ce ne le fut pas pour moi, je vous l’assure.
    — Hmm-hmm, je vous crois.
    
    Je m’assieds, elle en fait de même. Je reprends la parole :
    
    — Parlons peu, mais parlons bien : vous m’attirez, Cathy.
    — Moi ou mes nichons ?
    — Votre poitrine participe à votre personne.
    — C’est bien répondu ! Je suis parfois un peu crue, ça fait aussi partie de ma personne.
    — Je le savais déjà.
    
    Un peu étonnée, elle me questionne :
    
    — Et pourquoi vous le saviez déjà ?
    — Il paraît que je ne suis pas chiant.
    — Eh ! Je ne l’ai pas dit !
    — Juste la première syllabe. Et vous, Cathy, que pensez-vous de moi, mis à part le fait que je ne suis pas chiant ?
    — J’aime bien nos conversations, et vous savez vous tenir… enfin, si on excepte vos deux bisous.
    — Je peux en déposer deux de plus, quatre, six, autant que vous voulez !
    
    Elle se met à rire :
    
    — Vous êtes un cas ! Vos gonzesses n’ont pas dû s’embêter avec vous !
    — Il paraît que je peux être pénible.
    — Ah ça, je ne suis pas surprise ! Mais je pense que vous êtes pénible dans le bon sens.
    — C’est-à-dire ?
    — Vous êtes un petit filou… Vous manœuvrez ...
    ... pour que ce soit moi qui vous dise ce que vous auriez dû me dire.
    — Hmmm… pas faux…
    
    Un bruit de moteur se fait entendre, Cathy m’annonce :
    
    — Fin de la récréation, je vais avoir quatre bahuts à réceptionner. J’aurais préféré continuer à discuter, mais faut bien que je mérite les sous que je suis censée gagner par mon travail.
    — Je comprends…
    — Si vous avez le temps, demain, puisque je termine mon service à quatorze heures.
    — Avec grand plaisir ! Et si vous me le permettez…
    
    Comme tout à l’heure, je me penche sur Cathy, puis je dépose un premier baiser sur l’arrondi de son sein gauche, puis un second sur son voisin. Elle se met à rire :
    
    — Indécrottable ! Allez, du balai, vil bisouteur de nichons !
    — À demain, Cathy…
    — Oui, à demain,
    
    Dommage qu’elle ne soit pas là quand je sortirai ce soir, avec ces bisous sur ses seins, j’avais une bonne ouverture, c’est le cas de le dire…
    
    Ce vendredi matin, je ne peux hélas pas discuter sereinement avec Cathy, car il y a beaucoup de personnes dans le poste de garde. Je lui dis que je passerai vers midi :
    
    — Comme hier, Cathy.
    — Tout comme hier ?
    
    Sa réponse empreinte de malice est un bon présage.
    
    L’heure du midi étant arrivée, je me fais un plaisir de rejoindre le poste de garde. Malheureusement, Cathy n’est pas seule, une grosse livraison vient d’arriver. Une fois, le chauffeur parti, elle se tourne vers moi, l’air navré :
    
    — Désolé, mais ce midi, il va y avoir du monde. Le prochain arrivage est prévu dans cinq ...
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