Poste de garde
Datte: 21/11/2023,
Catégories:
fh,
plage,
Collègues / Travail
occasion,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
Quand je débarque de beau matin dans une entreprise d’une certaine taille, il n’est pas rare que je doive transiter par le poste de garde. En général, le personnel est très majoritairement masculin, mais aujourd’hui, lundi, j’ai affaire à Cathy, du moins, c’est ce qui est écrit le badge accroché sur sa salopette, pardon, sur son bleu de travail aux couleurs de la société.
Bien que consultant, je suis souvent formateur, je me déplace dans diverses entreprises. Je suis dans la quarantaine, plus proche de la fin que du début de celle-ci. Même si je ne suis pas un Apollon, je ne suis pas dans le bas du panier, et mon costume aide à rehausser ma prestance.
Oui, l’habit fait le moine dans bien des cas.
Cette femme me semble avoir une grosse trentaine ou une petite quarantaine. Ce qu’on remarque le plus chez elle, c’est que la Nature ne l’a pas du tout oubliée concernant ce qu’elle a sous le cou. Et ce, d’autant plus que cet agent de sécurité n’hésite pas à dévoiler un beau sillon qui sépare deux masses blanches, ayant fortement abaissé sa fermeture éclair. De quoi hypnotiser les visiteurs masculins…
En attendant, Madame Décolleté en V examine ma carte d’identité avec suspicion :
— Viannet avec un T ? Je croyais que c’était un Y ?
— En général, c’est un Y, mais mes parents ont préféré autrement, à cause d’un arrière-grand-père du côté de ma mère.
Elle est assez tatillonne, mais tout se passe bien. Comme je suis un peu en avance, je discute avec elle quelques ...
... minutes :
— C’est la première fois que je vous vois. Pourtant je viens souvent ici.
— Je suis en remplacement jusqu’à la fin du mois.
— Je comprends mieux… Vous me verrez toute la semaine, j’enchaîne deux formations chez vous, une de deux jours et la suivante de trois jours.
— Oui, j’ai vu ça, c’est marqué sur l’ordi.
— Je vous reverrai à ma sortie, vers dix-sept heures ?
— Eeeh non, je quitte le boulot à midi…
— Dommage…
Elle sourit. Je continue à discuter quelques instants, avant d’aller dans la salle de formation qui m’a été dévolue.
Le lendemain, j’ai à nouveau affaire à Cathy. Je remarque que ses hanches sont un peu à l’image de sa poitrine, ce qui offre des perspectives pour ceux qui aiment. Après les blablatages d’usage, j’ose aborder un sujet plus risqué :
— Vous avez là un très joli décolleté, Cathy…
— Je sais, tous les hommes zieutent dedans !
Bras croisés, je souris :
— Tous les hommes ? Même le directeur des RH ?
— Oh, celui-là, il ne compte pas, c’est pas vraiment un homme.
— Ces propos n’engagent que vous, Cathy… Au fait, personne n’a encore osé déposer un baiser ou deux sur chacun de vos deux beaux monts ainsi offerts ?
Elle se met à rire :
— Hahaha ! C’est bien dit ! Eh bien, non, personne n’a encore osé.
— Et si quelqu’un osait ?
— Ah ça, ça dépend de qui…
— Si l’homme est bien, c’est de la drague, s’il n’est pas bien, c’est du harcèlement ?
— Euh… il y a de ça… mais des hommes bien, y en a pas des masses !
— Ça dépend des ...