1. Poste de garde


    Datte: 21/11/2023, Catégories: fh, plage, Collègues / Travail occasion, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... goûts et des couleurs…
    
    Elle pose ses mains sur ses hanches, ce qui met plus en évidence sa poitrine :
    
    — Surtout des dégoûts, hahaha !
    
    Je me contente de sourire. Puis elle enchaîne :
    
    — Entre nous, pour un beau mec, j’en vois défiler dix pas terribles ! Et encore, je suis généreuse en disant ça !
    — Généreuse comme votre poitrine ?
    — Hahaha, c’est ça ! Parfois, c’est plutôt le ratio d’un pour vingt.
    — Vous n’êtes pas tendre pour mes congénères…
    — Je suis réaliste, mais je vous rassure, Viannet, je ne vous mets pas dans le mauvais sac.
    
    Par amusement, je m’incline :
    
    — Je vous remercie pour votre grande bonté envers mon humble personne !
    — Profitez-en, aujourd’hui, c’est gratuit !
    
    Soudain, elle regarde ma main gauche :
    
    — Vous êtes célibataire ?
    — Actuellement, oui. Mais j’ai été marié puis divorcé. Mais ça commence à dater.
    — Ah tiens… C’est curieux…
    — Qu’est-ce qui est curieux ?
    
    Elle rosit très légèrement :
    
    — Ben, vous êtes plutôt bel homme, et pas chi… euh, pas embêtant… du moins à première vue. Et vous n’avez pas de femme dans votre vie ?
    — Disons que ma dernière petite amie voulait aller un peu trop vite…
    — Ah bon ?
    
    J’explique la situation :
    
    — On se fréquentait à peine depuis trois mois qu’elle voulait déjà un enfant, et elle en avait planifié trois autres dans la foulée, pour cause d’horloge biologique. Sans parler d’un tas d’autres détails…
    — Un peu directive, l’ex-petite amie…
    — Très directive !
    — Je reconnais savoir ce que ...
    ... je veux, mais pas à ce point-là… De plus, des marmots, ça ne me dit pas des masses…
    
    Je suis étonné par sa dernière phrase :
    
    — Ah… j’aurais cru que vous en aviez des grands…
    — Je n’ai pas eu ce plaisir, et je ne m’en porte pas plus mal. Une femme, c’est pas forcément une pondeuse de chiards, comme disait ma grand-mère qui n’en a eu qu’un seul, mon paternel.
    — Il vaut mieux qu’elle en ait eu au moins un, sinon vous ne seriez pas là…
    — Ah oui, pas faux…
    
    Elle regarde la pendule :
    
    — Ce n’est pas que votre présence me déplaît, mais il va être l’heure de faire votre cours !
    — Ah oui… Le temps passe vite…
    — Je vous dis à ce soir, je termine à dix-huit heures…
    — Bonne nouvelle ! Oui, à ce soir…
    
    Je me dirige vers la salle de formation.
    
    Après mon cours, j’en apprends plus sur Cathy. Elle habite à quinze kilomètres d’ici et à vingt-cinq de chez moi. Divers hommes dans sa vie, mais aucun enfant. Parfois des hommes mariés, les plus généreux souvent, mais pas très disponibles ou alors en coup de vent.
    
    Elle ne s’estime pas malheureuse ayant dépassé les deux fois vingt ans, sans avoir été mariée avec enfants. Elle possède une bonne vie sociale, elle part en vacances avec une petite troupe d’amis.
    
    Je suis arrivé un peu plus tôt, aidé par une moindre circulation le mercredi. Cathy est très curieuse de nature, et elle ne s’embarrasse pas de circonvolutions :
    
    — Je parie que vous avez eu des aventures avec des stagiaires, je me trompe ?
    — Je mentirais si je disais ...
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