1. A la recherche du temps perdu


    Datte: 04/11/2023, Catégories: fh, taille, forêt, fsoumise, contrainte, Oral conte, Humour aventure, merveilleu, fantastiq, Auteur: Amateur de Blues, Source: Revebebe

    ... occupée par des femmes avec des lances et des arcs et par des guenons pleines de tétines et de vulves exposées. Visiblement, la compagnie attendait que j’ouvre l’œil, et chacune commente ma prestation. Seule la reine et mes femmes se taisent. Soudain, la reine lève une main et le silence se fait. Cette femme est vraiment très belle, avec un nez bien droit et de grands yeux verts. Elle parle un baragouin incompréhensible, ce qui ne m’étonne pas, car nous sommes loin de la civilisation. Quand elle se tait, Sylvie la remplace :
    
    — Je dois te traduire ce que vient de dire la reine. Nous, femmes de la forêt, restons invisibles en général aux chasseurs imbéciles qui se perdent sur notre domaine, mais toi, assassin qui humilie les femmes, tu tenais en esclavage deux des nôtres et cela, nous ne pouvions pas le permettre. Nous leur avons rendu liberté et honneur et te voilà notre prisonnier. Qu’allons-nous faire de toi ? Je rajoute pour ta gouverne, dit Sylvie très rapidement, que nous avons plaidé ta cause avec Agnès, car bien que tu sois homme, tu n’es pas le pire et tu nous as bien traitées. Malheureusement, j’ai peur que ton affaire soit mal engagée.
    
    Puis la reine recommence à éructer des sons affreux. Je lui souris autant que possible, mais je crois que je ne l’intéresse pas du tout. Sylvie m’explique ensuite ce qui m’attend.
    
    — Tu cherches le Graal ? Tu le trouveras peut-être. Pour ne plus voir ton misérable appendice, nous t’envoyons vers notre mère à toutes et elle ...
    ... saura ce qu’il faut faire de toi. Tu partiras seul et nu. Tu devras affronter la gardienne de notre mère et probablement ton aventure de mâle s’arrêtera là. Adieu.
    
    On me détache et on me guide vers un chemin peu emprunté qui s’enfonce dans l’endroit le plus dense du bois. Je me déchire aux épines, mais j’avance, car les guenons me surveillent depuis les arbres. Heureusement, au détour d’un buisson, qui m’attend sagement ? Ma fidèle Edgar, brillante dans l’obscurité, aussi solide qu’un roc, le meilleur des gardes du corps. Je l’empoigne et je menace les guenons, mais elles sont dans les arbres et s’en moquent.
    
    Le trajet est très long, mais dans ce bois touffu, je ne mesure plus le temps qui passe. Je bois dans des flaques d’eau ou dans des rus, Edgar tue des serpents, des tapirs et d’autres animaux dont je n’ai jamais su les noms, mais qui apparaissent redoutables avant qu’Edgar les découpe en rondelles.
    
    Puis le chemin se met à monter. Je m’essouffle, mais les guenons derrière moi m’obligent à poursuivre en me jetant des noix et des escargots. Puis les arbres disparaissent et les guenons aussi. Je marche dans une steppe étrange, faite d’épineux dont les griffures s’infectent. Finalement, montant toujours, j’arrive à marcher sur le caillou nu, m’agrippant à Edgar qui me tire vers le haut.
    
    J’ai maintenant les pieds dans la neige et mon fier appendice n’est plus qu’un tout petit mollusque. Heureusement que Sylvie et Agnès ne me voient pas dans cet état ! Devant moi ...
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