1. A la recherche du temps perdu


    Datte: 04/11/2023, Catégories: fh, taille, forêt, fsoumise, contrainte, Oral conte, Humour aventure, merveilleu, fantastiq, Auteur: Amateur de Blues, Source: Revebebe

    ... forêt enchantée. Pour la diriger, il suffit de dire : « Hue ! » ou : « Dia ! » et de lui claquer la croupe. L’avantage des fumelles sur les animaux comme les vaches ou les élans, c’est qu’elles comprennent vite. L’inconvénient, c’est qu’elles ne sont pas rapides.
    
    Le soir venu, quand je descends de monture pour préparer le bivouac, on voit encore le château de l’autre côté du pré, mais la quête du Graal n’est pas une course de vitesse et quand le voyage est agréable, le voyageur ne s’inquiète pas d’arriver. Au camp, j’allume un feu pour nous réchauffer, je mange ma part de chien et lui donne un sucre, puis je la baise avec vigueur, ce qui nous fait du bien à tous les deux. Ensuite, nous dormons enlacés. J’ai confiance en elle, même si par principe j’ai attaché le licou à mon poignet.
    
    Le lendemain, en m’éveillant, une idée me traverse. Lorsque je reviendrai de mon périple auréolé de gloire, je devrai rédiger un mémorandum pour conter mes aventures, et dans ce récit, il faudra bien que je nomme ma monture.
    
    — As-tu un nom, fumelle ? demandé-je à la dodue qui mange son sucre du matin.
    — Sylvie, répond-elle en mastiquant un bout de chien qu’elle m’a chipé.
    
    Sylvie, comme nom pour une coureuse de bois, c’est parfait, je suis vraiment très bien tombé. Je remonte sur elle et cette fois, l’aventure commence vraiment. On ne voit plus que des arbres et le sentier qui s’enfonce dans l’obscurité pleine de mystère. Cela dure encore et encore et commence à devenir lassant ...
    ... quand on arrive dans une clairière pleine de lumière. Là, une femme, nue, est assise et elle pleure. C’est une jouvencelle joliment faite. Sa bouche est une cerise, ses tétons des framboises, et sa vulve est une petite prune coupée en deux. Est-elle vierge ? Pourquoi pleure-t-elle ? Voici les questions qui m’agitent quand je mets pied à terre. Tandis que je m’approche, la jeune beauté tend vers moi ses mains suppliantes :
    
    — Sauvez-moi, messire ! Je vous en prie ! Le Magicien Noir m’a ensorcelée et je ne puis m’enfuir d’ici sans votre aide.
    — Ah, ah ! Et où est-il ce magicien ?
    — On ne peut le voir, mais son sort est terrible. À chaque heure qui sonne, une badine se lève des buissons et me fouette pour que je danse. Cela dure une dizaine de minutes, c’est terriblement humiliant pour une princesse comme moi, et la badine me fait atrocement mal. Regardez mon popotin, noble chevalier.
    
    À ces mots, elle se lève et me montre son derrière, deux petites miches parfaitement rondes, mais zébrées de marques violacées du plus mauvais effet. Abîmer un cul pareil, ce magicien est un monstre et je dois en débarrasser le monde, mais voir le sort s’effectuer me semble du plus grand intérêt. Je m’assieds donc à l’ombre, adossé à un grand chêne, avec ma Sylvie contre moi et j’attends que la badine se déchaîne.
    
    Nous n’avons pas longtemps à attendre. Tandis que sonne une clochette, quelque part, une baguette longue et souple, pleine d’épines, sort du fourré et cingle le postérieur de la ...
«1234...9»