1. A la recherche du temps perdu


    Datte: 04/11/2023, Catégories: fh, taille, forêt, fsoumise, contrainte, Oral conte, Humour aventure, merveilleu, fantastiq, Auteur: Amateur de Blues, Source: Revebebe

    ... fourré, entouré de mes deux fumelles, et je passe une nuit fort agréable.
    
    Plus on avance, plus la forêt est dense, plus les arbres sont étranges. Je découvre des espèces inconnues, des feuillages luisants, des lianes reliant les troncs les uns aux autres. Si ce n’était que cela, mais les cris qu’on entend sont aussi inconnus, puissants, effrayants, sans qu’aucune bête ne soit jamais visible. Mes femmes ont peur, je le vois bien. Leur instinct leur indique un danger, j’en suis sûr, mais j’avance, car je suis un chevalier errant et ma quête est le Graal.
    
    À la pause, je pense un instant à fourrer la petite princesse, mais le cœur n’y est pas et elle a l’air aussi apeurée qu’un lapereau tenu par les oreilles. Dans ces conditions, je me contente de téter un peu les belles mamelles de Sylvie. Il n’y a pas de lait, mais cela me détend, puis soudain, c’est l’attaque. Des femmes vêtues de peaux de bêtes jaillissent des arbres, des guenons horriblement humaines et plus grosses que des ours bondissent de partout. Edgar taille à droite et à gauche, coupe des seins, des fesses et des ventres, mais mes ennemies sont toujours plus nombreuses, femmes et singes mélangés dans un magma compact. J’ai mal au bras à force de tailler, mais Edgar ne faiblit pas. Mes femmes ont disparu dans la mêlée et je les regrette déjà.
    
    Malheureusement, bien qu’étant un héros hors du commun, je succombe, chute sur le dos et reste cloué au sol par la masse de mes ennemies. Chacun de mes membres est ...
    ... pris en charge par au moins deux femmes sauvages et trois guenons, et quand je dis chacun de mes membres, je compte aussi mon biniou, car très vite, je suis nu et la plus vilaine des guenons me triture le vit de la plus ignominieuse des façons. Devant tant d’adversité, je préfère m’évanouir.
    
    Quand je me réveille, je suis dans un palais de verdure. Nous sommes en haut d’un arbre et je sens le vent passer sur mon corps découvert. Tout en bas, je vois Edgar abandonné sur le sol. Des guenons essayent de l’approcher, mais mon épée est magique et les singesses ne parviennent pas à s’en saisir. Je ne peux pas lui venir en aide pour l’instant, car je suis attaché par de solides liens à une croix de branches. Il m’est impossible de bouger autre chose que ma tête. Curieusement, ma fierté est dressée et pourtant, je me sens très misérable.
    
    En regardant autour de moi, je vois la reine des amazones installée sur son trône, vêtue d’une peau de lion. Je la reconnais à sa couronne d’or et à son sceptre, un long bâton où sont accrochées des petites choses. Oh ! Mon Dieu ! Ce sont des pénis ! Elle doit en faire la collection ! À cette vue, le mien se rétrécit grandement, ce qui me semble plus raisonnable. Je vois plus incroyable encore, Sylvie et Agnès sont elles aussi sur des trônes, de part et d’autre de la reine. Elles sont elles aussi vêtues de peaux, castor pour la princesse et léopard pour la jument. Sylvie me sourit et je reprends espoir.
    
    Tout autour de nous, chaque branche est ...
«1...345...9»