1. La Saga des esclaves au Château du Marquis d’Evans (épisode N°1554)


    Datte: 03/11/2023, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: MAITREDOMINO, Source: Hds

    ... qu’il y a peu, tu as reçu une belle correction, tes joues sont encore bien rouges !
    
    - Oui c’est exact, j’ai été giflé copieusement ce matin même !, lui répondis-je en souriant.
    
    - Sans doute méritais-tu ces gifles ! J’aime être giflé également, comme ça… pour rien, ou pour me recadrer, il y a quelque chose de terriblement intense, intime dans une baffe. C’est une vraie offrande, jouissive, plus cérébrale que sensuelle, une puissance émotionnelle. Une gifle peut être très humiliante, surtout si celle-ci est donnée en public. Quelles que soient les circonstances, à chaque fois que j’en reçois une, j’ai envie de me prosterner, d’offrir tout ce que je peux offrir, mon corps, mon âme, ma soumission, avec le sentiment d’être possédé tout entier.
    
    Antoine venait d’exprimer ses ressentis avec une certaine fierté, il s’était redressé, m’avait regardé droit dans les yeux, son regard manifestait de la conviction, de la sincérité. Ses yeux bleus, me faisait frissonner.
    
    - Sais-tu pourquoi le Maître nous autorise ce temps et cette conversation ?, l’interrogeais-je- Nullement, mais avons-nous besoin d’en connaitre la raison ? Ne sommes-nous pas faits pour simplement obéir, sans se poser de questions ? Tu sais Alex, je suis au service du Maître, Monsieur le Marquis, depuis cinq ans maintenant, j’ai appris à lâcher prise, à ne plus m’interroger, à faire simplement ce que l’on exige de moi, sans penser, sans plus réfléchir, je ne suis que Sa chose, Son objet, Son jouet. J’obéis ...
    ... résolument telle une marionnette, délibérément les yeux fermés, avec obstination, toujours vaillamment et fièrement. C’est ainsi que le Maître veut voir celles et ceux qu’Il Domine.
    
    Antoine était un vrai soumis, il exprimait ses opinions avec éloquence et sérieux. Il m’apprenait qu’il était entré au service de Monsieur le Marquis par hasard, un soir d’automne. En fait, il n’avait été que monnaie d’échange entre le Noble et un homme qui le dominait occasionnellement. Ce dernier, criblé de dettes, au désarroi, sans plus un centime en poche était venu au Château pour quémander quelques euros à Monsieur le Marquis afin qu’il puisse couvrir ses charges mensuelles futures. Le Noble avait accepté de lui donner la somme demandée, à la condition qu’Antoine accepte librement, de bon gré, d’être à Son service.
    
    - Evidemment… j’ai accepté, sans même connaitre Monsieur le Marquis. Dès le premier instant, j’ai vu et compris que cet Homme était un Dominant hors pair, avec un Charisme évident, d’une Autorité certaine, tout ce dont j’avais et j’ai tant besoin encore aujourd’hui pour vivre ce que je suis, pour développer mon asservissement et mon assujettissement.
    
    Antoine me parlait ouvertement encore de son enfance, malheureuse, avec un père alcoolique, une mère sans affection. Il me racontait son adolescence, avec la difficile réalité de sa sexualité, son attirance pour les hommes et la soumission, avec ses difficultés scolaires, ses redoublements successifs, son bac professionnel qu’il ...