1. Faiblesse éthylique


    Datte: 28/10/2023, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: J A, Source: Hds

    ... pas voulu nous marier pour nous prouver que si nous étions ensemble, c’était parce que nous nous aimions et non parce que c’était écrit sur un bout de papier.
    
    Quand il y avait le moindre problème nous en discutions et décidions en conséquence.
    
    J’ai récemment appris que tu avais un amant. J’ai d’abord refusé de le croire, mais j’ai reçu les preuves de ton infidélité et de vos rencontres régulières.
    
    Je t’en veux de ne pas m’en avoir parlé. Si tu ne m’aimais plus il fallait me le dire, nous nous étions promis d’être honnêtes l’un envers l’autre. S’il n’y a plus ni confiance ni amour, nous n’avons plus rien à faire ensemble.
    
    Aujourd’hui, j’ai déménagé mes affaires, j’ai laissé tout ce que nous avions acheté en commun, je n’en veux pas, je veux recommencer à zéro sans rien qui me rattache au passé.
    
    Je te laisse les tristes preuves de ta trahison sur la clé USB à côté de ma lettre.
    
    Je ne souhaite pas te revoir, jamais. »
    
    J’étais effondrée, en larmes, terrifiée. Mon avenir venait de disparaitre, mon amour était parti. Ce n’était pas possible, je n’avais pas d’amant, même si la soirée chez Sonia avait salement dérapé, comment avait-il pu penser cela ? Je me levai paniquée et j’ouvris tous les tiroirs et toutes les armoires ; il ne restait que mes affaires.
    
    Je me réveillai au matin en boule sur le lit, je m’étais endormie sans m’en rendre compte, épuisée de tant pleurer. Je me déshabillai et me dirigeai vers la douche. Je laissai l’eau couler en espérant ...
    ... me réveiller de ce cauchemar, mais c’était la réalité. J’avais désespérément essayé de joindre Dom hier soir, mais il m’avait bloquée partout. Avant de sombrer j’avais décidé de passer à son travail ce matin.
    
    J’allais partir quand je remarquai la clé USB que Dom mentionnait dans sa lettre. Je voulais savoir, je l’insérai dans l’ordi et ouvris le fichier ; c’était dégueulasse sans le moindre doute. Sur les premières photos, Serge et moi nous embrassions passionnément sur la terrasse mais les suivantes étaient les plus dures à regarder. J’étais couchée sur le lit et Serge penché sur moi me caressais, on voyait sa main glissée dans ma culotte et le plaisir que j’y prenais. Les dernières photos nous montraient au café et au restaurant lors de nos deux rencontres postérieures.
    
    J’étais atterrée, je comprenais la réaction de Dom et les conclusions qu’il en avait tiré. Je savais que j’avais grave merdé pendant la soirée de Sonia, mais le voir en image rendait la chose encore plus sordide. Rétrospectivement, j’aurais dû parler de cette soirée à Dom, car les conséquences n’auraient pu être pires, mais j’avais été lâche et j’avais choisi la solution de facilité : ne rien dire et oublier.
    
    Je me précipitai à son travail, je devais lui parler, lui raconter la vérité. J’avais terriblement déconné mais pas au point qu’il imaginait. Je ne m’arrêtai pas à l’accueil et montai directement à son étage. Son bureau était vide, totalement débarrassé. Je cherchai une tête connue parmi ses ...
«12...456...15»