Faiblesse éthylique
Datte: 28/10/2023,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: J A, Source: Hds
... un message de sa part :
« Toi et moi c’est inévitable, nous sommes faits l’un pour l’autre »
Cette fois c’en était trop, je le bloquai définitivement. Cet abruti était tellement imbu de lui-même qu’il ne comprenait pas qu’on lui réponde non, même si à ma grande honte j’avais trop tardé à le repousser chez Sonia. Je n’osais pas en parler à Dom car j’avais laissé Serge aller beaucoup trop loin et j’avais du mal à l’assumer. En plus ce n’était pas le moment de mettre ce genre du sujet sur le tapis, Dom était submergé de boulot, irascible, très distant et il me tournait le dos tous les soirs dans le lit.
Les jours suivants furent de plus en plus tendus à la maison et quand Sonia me proposa un resto à midi, j’accueilli avec joie cette distraction. J’arrivai en avance et m’installai en l’attendant. Je ne le vis qu’une fraction de seconde avant qu’il ne s’assoie, c’était Serge.
- Ne m’en veut pas, j’ai supplié Sonia de m’arranger une rencontre avec toi.
- Merde qu’est-ce que tu veux ? J’ai pourtant été claire avec toi.
- Je sais, mais souvent on dit des choses parce qu’on a peur et on les regrette après. Je suis sûr qu’au fond de toi, tu désires être avec moi. Tu ne peux pas nier ton attirance pour moi, tu ne simulais pas chez Sonia.
- Écoute j’en ai marre. Toi et moi c’est fini, cela n’a même jamais commencé. C’est ton délire et je ne le partage pas. Oublie-moi, sinon je porte plainte pour harcèlement.
- Parfait, ton mari saura ce qu’il se passe entre nous ...
... et cela te libérera.
- Va te faire foutre connard !
Folle de rage, je me levai et sortis. Ce mec était un vrai con, comment est-ce que j’avais pu autant ma laisser aller avec lui ? Je m’en voulais d’avoir été aussi faible et stupide. Quant à Sonia, elle allait m’entendre. Je retournai au boulot et travaillai avec acharnement tout l’après-midi.
Le soir en rentrant, je trouvai Dom morose et épuisé. Il ne voulut ni discuter, ni manger et partit se coucher prétextant une grande fatigue. Moi aussi j’étais fatiguée, c’était vraiment une sale période, vivement qu’elle se termine. Dominique était épuisé, stressé et distant, Sonia jouait à la conne et ce connard de Serge n’acceptait pas mon refus, tout cela me mettait sur les rotules.
Le lendemain à mon réveil Dom était déjà parti travailler, il devait vraiment crouler sous le travail pour se lever si tôt. Pour ma part, je me trainai jusqu’au bureau et essayai d’être productive pour me changer les idées. Le soir je rentrai lessivée par la tension qui m’habitait ces derniers temps. Dom n’était pas encore rentré, je sentis un malaise une fois la porte franchie.
J’allai dans la chambre pour me changer et je vis une feuille posée sur le lit. Je la pris et le premier mot que je lus me liquéfia les organes : Corinne.
Pas ma chérie, mon amour ou un de mes petits surnoms affectueux, non. Rien que mon prénom, sec, concis, brutal. Je continuai à lire pendant que mon âme s’effondrait à mes pieds.
« Corinne,
Nous n’avons ...