1. Faiblesse éthylique


    Datte: 28/10/2023, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: J A, Source: Hds

    Cela faisait huit ans que j’étais en couple avec Dominique et je n’en regrettais pas une seule seconde. Nous avions décidé de ne pas nous marier pour ne pas laisser ce carcan nous étouffer et à l’approche de la trentaine, nous étions convaincus d’avoir choisi la bonne solution. Notre couple était basé sur la confiance, le respect, la discussion et surtout l’amour. Nous avions eus nos hauts et nos bas mais nous avions toujours surmonté les difficultés ensemble, certains d’avoir trouvé la formule magique. D’autant plus, que plusieurs nos amis étaient en plein processus de divorce.
    
    Notre histoire d’amour avait commencé à la fac et n’avait pas faibli sous le poids des ans. Toujours complices et toujours (presque) d’accord sur tout, nous étions heureux et enviés par beaucoup de nos amis.
    
    Une des chose qui nous avait rapprochés, c’était que nous étions tous deux orphelins. Le père de Dom était décédé avant sa naissance dans un accident et il avait perdu sa mère peu avant de partir à l’université. Il racontait toujours comment il avait fui son patelin et sa famille de bigots bourrins. Il n’y retournait plus et prenait, de temps en temps, des nouvelles de ceux qui étaient le plus fréquentables. Pour ma part j’avais perdu mes parents très jeune et j’avais grandi en foyer, n’ayant pas d’autre famille
    
    C’était trop beau pour durer malheureusement et un petit grain de sable vint enrayer la machine. Dom se déplaçait régulièrement pour son boulot, jamais plus d’une, voire deux ...
    ... nuits à l’extérieur. Cette fois ce fut une urgence et il dut rester loin une dizaine de jours. Ma copine Sonia nous avait invités à dîner et, une fois n’est pas coutume, j’y allais seule.
    
    Nous étions une vingtaine de convives, Sonia qui venait de divorcer semblait vouloir rattraper le temps perdu, en organisant régulièrement des soirées. À peine arrivée, Sonia se précipita vers moi et me fit les honneurs de sa nouvelle maison, financée par une généreuse pension alimentaire. Après avoir fait le tour de toutes les pièces, elle me présenta son cousin, le beau Serge. L’expression vient d’elle pas de moi, mais elle le décrivait parfaitement.
    
    Après avoir fait les présentations, m’avoir servi un verre et insisté sur le beau couple que nous faisions, Sonia nous laissa seuls. C’est vrai qu’il était beau, il dégageait une aura de virilité et il le savait. Ce devait être un bourreau des cœurs auquel toutes succombaient irrémédiablement, mais je n’étais pas ce genre de femme.
    
    L’apéro dura longtemps et Sonia m’amena plusieurs verres, ce qui fit que je restai tout du long avec Serge. Il était intelligent et savait parler, c’était très agréable. Quand nous passâmes à table, ma copine m’avait bien entendu assise à côté de son cousin, en bout de table. C’était mon seul interlocuteur, nous continuâmes donc à converser dans notre bulle. Il était charmant et charmeur et ne tarissait pas de compliments sur moi, mes goûts, ma conversation, mon physique. Mon verre ne désemplissait pas et je ...
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