1. Mourir d’aimer ou presque (3)


    Datte: 23/10/2023, Catégories: fplusag, profélève, amour, BDSM / Fétichisme init, initiat, Auteur: Geg Folie, Source: Revebebe

    ... bras. Si tu es un gentleman, tu peux nous préparer le petit-déjeuner, me l’apporter au lit, nous pourrions le prendre ensemble et…(éclat de rire) plus si affinités. Tu es mon otage, mon prisonnier et pour le petit-déj, tu vas bien te débrouiller.
    
    Je suis comblé et nous nous endormons très vite. Les lueurs du jour me sortent lentement de mes songes. Je m’étire, réalise que je n’ai pas dormi seul, laisse aller mes mains sur ce corps divin. Je reprends lentement connaissance, glisse doucement hors du lit, enfile mon slip et me retrouve dans la cuisine, faisant un rapide inventaire entre le plan de travail et le réfrigérateur : ah, le pain de mie et le grille-pain, et là, la cafetière. Ma douce a tout préparé, je n’ai qu’à appuyer sur l’interrupteur ! Frigo ? Confitures et beurre, parfait. Puis placard et tiroirs pour trouver couteaux, cuillères, tasses ! Un bond dans le salon pour récupérer le plateau. Bon, je vais d’abord la réveiller. Dans la pénombre matinale, elle m’offre son dos nu jusqu’aux fesses. Je m’approche, commence à lécher, à goûter, à caresser en chuchotant :
    
    — Ma chérie, le petit-déjeuner est prêt. Mon ange, il faut te réveiller.
    
    Je m’installe sur ses fesses en essayant de ne pas trop peser, et entreprends instinctivement un massage du dos, partant des lombaires jusqu’aux cervicales, m’attardant à chaque articulation. Elle bouge légèrement, s’étire un peu :
    
    — Humm, c’est bon, continue. Tu as des mains en or, prends en soin !
    — Tu ne veux pas te ...
    ... réveiller et déjeuner ?
    — Non, je suis trop bien, continue.
    
    Je continue jusqu’au moment où je sens qu’elle en a assez. Elle se retourne, me prend une main, la promène sur son corps, me prend la tête, l’attire vers la sienne et me dévore goulûment. Et puis !… Décidément, j’ai bien fait de laisser le café au chaud !
    
    Je reprends mes esprits pour entendre :
    
    — Tu es incroyable ! Tu ne dors jamais ?
    — Pardon, je ne comprends pas, que veux-tu dire ?
    — Dans la nuit, je me suis réveillée pour satisfaire un petit besoin. Tu avais l’air de dormir, mais tu continuais à me caresser. C’est un véritable régal !
    
    Décidément, elle se réveille plus vite que moi et je ne vois pas arriver la question :
    
    — Mais au fait, Monsieur Gérard, vous n’aviez pas cours ce matin ?
    — Si, madame le professeur, mais j’ai eu un contretemps, un cas de force majeure.
    — Je comprends, je ne vous demande pas de justificatif, ça ne me regarde pas ; si besoin, je vous ferai un mot d’excuse, à condition que cela ne se renouvelle pas !
    
    J’ai un doute, elle plaisante ou quoi ?
    
    — On déjeune, mais on fait vite.
    
    La réalité du temps nous ayant rattrapés, je dois partir pour qu’elle aille récupérer Sarah. Mais il faut que je lève le doute :
    
    — Dis-moi que nous allons nous revoir !
    — Comment peux-tu encore en douter, mon bébé, jeudi prochain bien sûr.
    
    J’ai des ailes pour courir à l’internat, prendre une douche, préparer mon sac, rejoindre la gare, sauter dans le train, et arriver à la maison où j’ai ...
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