1. Mourir d’aimer ou presque (3)


    Datte: 23/10/2023, Catégories: fplusag, profélève, amour, BDSM / Fétichisme init, initiat, Auteur: Geg Folie, Source: Revebebe

    Résumé des épisodes précédents :
    
    En quarante-trois jours de tourments et d'espoirs, Gérard, jeune étudiant d'à peine six-huit ans s'est rapproché doucement de la femme de ses rêves qui est l'une de ses profs.
    
    Je crois que j’ai compris ce jour-là que dans certains cas une nuit et une journée peuvent paraître aussi interminables qu’une semaine, et je suis sur mon nuage. Seul mon corps est en cours…
    
    5 juin, premier vendredi :
    
    Ce n’est qu’au pied de l’immeuble que je réalise que j’arrive les mains dans les poches. L’idée de passer pour un goujat me perturbe un instant, remplacée rapidement par mon jeu : ah oui ? Rouge et noir, ou nouvelle tenue ? Je n’hésite pas longtemps, ce sera une nouvelle tenue ! Interphone, ascenseur, sonnette… et : Gagné ! Étreinte appuyée dans l’entrée, puis main dans la main pour rejoindre le salon. Je l’éloigne un peu de moi pour mieux l’admirer. Je suis fasciné, c’est… c’est… oui, c’est ça, c’est Aphrodite.
    
    — Alors, je te plais ?
    — C’est bien plus que cela, je vais passer la soirée avec Aphrodite.
    — Mais… je ne suis plus ta Louise ?
    
    Grand éclat de rire, puis :
    
    — Sincèrement, je suis flattée, en même temps déesse de l’amour et de la beauté, je ne suis pas sûre de mériter ce piédestal !
    
    Décidément, j’adore son humour et son sens de la répartie.
    
    — Laisse-moi voir, chérie !
    — Mais tu as toute la soirée, mon Julien, installe-toi dans le canapé, je reviens.
    
    Elle me tourne le dos pour aller à la cuisine et je commence mon ...
    ... examen. La robe est longue, jusqu’aux chevilles, noire, très ajustée en haut, un peu plus ample au-dessous de la taille, très légèrement transparente. Mais surtout, elle a les épaules totalement nues. À part au ciné, je n’ai encore jamais vu cela ! Je fais un petit travelling à droite, et découvre, dans un coin de la pièce, une table ronde manifestement préparée avec soin. J’entends quelques bruits.
    
    — Chérie, je peux t’aider ?
    — Ça va aller, mon chou, ne t’inquiète pas, je prépare l’apéritif, et surtout détends-toi, ne te pose pas de question.Carpe diem !
    
    Aïe, chez Schneider, on ne m’a pas appris le latin. Je laisse passer. Elle revient avec une assiette garnie de petits amuse-bouche qu’elle a réchauffés, et je découvre « la vue de face ». Ouaouh ! Je photographie tout : ses épaules nues, le décolleté profond ; les deux bandes de tissu qui couvrent chacun de ses globes se terminent par de fines bretelles qui remontent derrière le cou et sont liées par un nœud. Je découvre aussi que la robe est fendue de chaque côté ; selon ses mouvements je vois une jambe finement gainée jusque haut sur la cuisse. Quand elle dépose les assiettes sur la table basse (je ne changerai jamais), j’ai envie de savoir ; est-ce qu’elle porte un soutien-gorge ? Je ne vois pas de bretelles ! Elle voit sûrement mon trouble, se fait un peu plus aguicheuse, mais prend son temps :
    
    — Mon petit amour, qu’est-ce que tu souhaites prendre comme apéritif ? Un classique : Ricard, Martini, porto, Chivas, ou ...
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