1. Une journée lubrique


    Datte: 23/10/2023, Catégories: fh, extracon, voisins, fépilée, hotel, amour, BDSM / Fétichisme Oral québec, amouroman, Auteur: Rb07, Source: Revebebe

    ... ce qu’elle trouvait bon de réaliser avec ceux-ci.
    
    Du trajet à vélo que j’empruntais normalement pour me rendre au travail, je bifurquai par la piste qui descendait vers le Vieux-Port. Je garai ma bécane à une distance raisonnable de l’édifice de quelques étages en vieilles pierres, sur la rue étroite de cette partie de la ville qui datait du temps de la colonie et dont la chaussée était encavée en son centre par le passage des calèches. À ce temps de l’année, c’était normalement un endroit fourmillant de touristes plutôt fortunés qui sortaient pour petit-déjeuner. Ce jour-là, j’entendis l’écho de mes pas en m’approchant du lourd portail de bois massif de l’hôtel. C’était complètement désert. Si j’espérais me fondre dans la foule pour passer incognito, c’était un échec total. D’un autre côté, il semblait qu’il n’y avait personne pour remarquer ma présence. Muni de mon sac en bandoulière auquel était accroché mon casque de vélo, j’espérais donner l’impression que j’étais vraiment un travailleur en recherche d’un lieu calme pour bosser toute la journée lorsque je franchis le pas de la porte de l’hôtel. Je me présentai à la préposée derrière sa protection en acrylique au fond du hall au haut plafond. Plutôt mignonne, jeune et au regard vif, les cheveux remontés en un élégant chignon et vêtue d’un tailleur foncé à l’effigie de l’emplacement, un brin ajusté, je vis dans ses yeux qu’elle souriait derrière son masque bleu de procédure.
    
    — Bonjour ! Je m’appelle Alexis. J’ai une ...
    ... réservation pour la journée.
    
    Sur le comptoir de marbre devant elle, il n’y avait que deux formulaires qu’elle consulta. Elle en choisit un et ses yeux revinrent sur moi.
    
    — Monsieur Alexis, oui. J’ai pour vous la chambre exécutive, au dernier étage. Vous y serez tranquille.
    — Ce sera parfait, merci. Ça me changera de la cacophonie de la maison !
    — Vous n’êtes pas le seul à chercher à vous évader pour une journée, même pour travailler. Vous représentez la majorité de notre clientèle, pour le moment…
    — J’ose croire ! Je n’ai jamais vu la ville aussi déserte. Vous tenez le coup ?
    — Je ne suis pas au courant des détails, mais nous avons une bonne part d’aide gouvernementale. Qui n’en reçoit pas, présentement ?
    
    J’allais lui répondre « moi », qui n’avais pas manqué une journée de travail depuis le début de la pandémie, et dont l’entreprise n’avait pas suffisamment subi de diminution de chiffre d’affaires pour bénéficier d’aide, mais je me ravisai. Je n’étais pas ici pour me plaindre de ne pas avoir de soucis autres que de continuer à bosser. Et puis, j’allais profiter d’une chambre d’hôtel à un prix ridicule pour passer une journée avec une superbe femme. Mon adultère s’en trouvait ainsi indirectement subventionné.
    
    — Je crois que c’est en effet plus rapide de compter ceux qui ne reçoivent pas d’aide que le contraire ! Je vous souhaite que l’été soit un peu plus achalandé.
    — Nous verrons !, me dit-elle distraitement en se tournant vers son écran d’ordinateur, mettant ...
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