1. Une journée lubrique


    Datte: 23/10/2023, Catégories: fh, extracon, voisins, fépilée, hotel, amour, BDSM / Fétichisme Oral québec, amouroman, Auteur: Rb07, Source: Revebebe

    ... quand je réalisai à quel point nos cerveaux nous avaient excités depuis notre tout premier contact. De la fois où je l’avais vue se masturber dans son salon, au film d’elle que j’avais fait pour Noémie, aux mille érections que j’avais eues en rédigeant le résumé de nos histoires, au plaisir anticipé de se retrouver, qui avait été bonifié des messages que nous nous étions échangés, à ce petit « Encore » qui m’incitait toujours, toujours à la prendre à nouveau, à cette fois où son seul chant orgasmique avait déclenché le mien, nous masturbions, pénétrions, baisions nos cerveaux, pour le plus grand plaisir de nos sens. Autant je pouvais presque jouir à embraser ses seins, autant elle pouvait atteindre l’orgasme en croquant avidement mon sexe. Le plaisir que nous avions à en donner à l’autre n’était qu’un cercle très vicieux qui multipliait le nôtre, puis amplifiait celui de l’autre, et ainsi de suite. Nos corps et nos membres ne se trouvaient qu’à être une extension lubrique de notre organe central, haut lieu de toutes les euphories. Toutefois, je me sentais à un niveau inférieur par rapport à elle. J’enviais son cerveau qui me semblait plus évolué que le mien. J’aurais adoré jouir en lui prodiguant un cunnilingus. Peut-être avais-je besoin de plus de pratique ?
    
    Nous passâmes quelque temps à bavarder en nous embrassant et en nous caressant doucement, jusqu’à ce que nos paroles nous incitent à faire de nos caresses des attouchements, des ...
    ... propositions explicites, puis carrément des gestes sexuels et salement érotiques. Pour le reste de l’avant-midi, et tout l’après-midi, encore et encore, nous refîmes l’amour dans une atmosphère charnelle, lascive, amoureuse, au son de nos gémissements, de nos corps trempés de sueur s’entrechoquant, de nos souffles haletants, dans ce que nous qualifiâmes plus tard de « brume jouissive » qui en altérait nos souvenirs. Nous perdîmes le compte de ses orgasmes et de tout le temps que Sophie m’avait maintenu dans un état de plaisir absolu, à l’ultime frontière de la jouissance. Nous en oubliâmes la multitude des positions que nous avions visitées, l’ordre dans lequel nous les avions expérimentées, qu’elles sont celles que nous avions répétées. Le petit stress qui nous avait habités au tout début de la journée s’était rapidement évaporé. J’imaginai que si la préposée à l’accueil était venue coller son oreille à notre porte, elle avait probablement pâli de convoitise en nous entendant souffler et haleter, et elle avait certainement révisé son préjugé pour « Les chanceux ».
    
    Nous nous étreignîmes et nous nous ébattîmes jusqu’à ce que sonne l’heure du retour sur Terre. Je devais retourner chez moi, retourner à ma vie normale. Mais aujourd’hui, en plus d’avoir fait grandir mon cœur davantage, sans enlever de place à ceux qui l’occupaient déjà, Sophie avait pris possession et avait infiniment stimulé ma zone érogène la plus vive, la plus grande : mon cerveau. 
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