1. Une journée lubrique


    Datte: 23/10/2023, Catégories: fh, extracon, voisins, fépilée, hotel, amour, BDSM / Fétichisme Oral québec, amouroman, Auteur: Rb07, Source: Revebebe

    Résumé de l’épisode précédent :
    
    Je tisse avec ma voisine une relation de plus en plus lubrique, de plus en plus assumée, et de plus en plus épanouissante.
    
    Le jeudi tant attendu arriva enfin. J’avais conservé en tête l’écho des soupirs de Sophie, et je ne pouvais plus attendre de les entendre à nouveau, en vrai, en présentiel comme on disait maintenant, qu’ils fassent vibrer tant mon épiderme que mes tympans. Nous ne nous étions pas croisés depuis le retour du chalet. Ce n’était que dans l’embrasure de la porte d’une chambre d’hôtel que nous allions pouvoir poser nos yeux gourmands sur le corps de l’autre. Du moins, que j’allais poser mon regard gourmand sur son corps alléchant. Et, comme elle n’allait pas me rejoindre à cet endroit pour jouer au bridge, j’imaginais qu’elle prendrait aussi plaisir à avoir son regard avide sur moi. Cette intuition n’était pas le produit d’une simple fabulation. En réponse à la photo que je lui avais envoyée, elle m’avait répondu très brièvement, mais de manière plutôt éloquente :
    
    Plutôt que de se rencontrer en soirée, nous avions finalement opté pour un rendez-vous diurne, soit, passer la journée ensemble, du matin jusqu’à la fin de l’après-midi. C’était tout de même avec une certaine nervosité que j’avais quitté la maison ce matin-là, pour me rendre là où je n’étais pas censé aller. J’espérais avoir couvert tous les angles, même si mes alibis étaient très simplistes. Pour ma famille, je me rendais au travail comme d’habitude. Pour le ...
    ... travail, j’étais simplement en congé. J’avais mis dans mon sac, comme à tous les jours, mon lunch dans des petits plats de Tupperware, j’allai reconduire les enfants à pied à l’école puis je filai comme à l’habitude vers le centre-ville. Avais-je eu un comportement différent ce matin-là par rapport aux autres matins ? Avais-je dédié plus de temps à choisir mes vêtements ? M’étais-je rasé de plus près qu’à l’habitude ? De trop près, avec une attention suspicieuse ? Avais-je embrassé ma conjointe de la même manière lorsque j’étais parti ?
    
    Cette matinée était une autre étape dans mon adultère. Si toutes les fois où j’avais touché, caressé, goûté Sophie, si les fois où elle m’avait fait jouir et celle où j’avais cherché son plaisir n’avaient pas été parfaitement anticipées, celle-ci était absolument et totalement préméditée. Une âme tordue aurait pu argumenter que tous les contacts avec Sophie avaient jusqu’à maintenant été le fruit d’un concours de circonstances, voire même d’« accidents », que j’avais été la victime d’une désaxée, une prédatrice assoiffée de sexe qui n’avait eu aucune considération pour ma famille. Mais de se rendre à l’hôtel pour rencontrer cette femme en cachette n’était plus qualifiable d’un « accident ». C’était de la tromperie pure et simple, qui officiellement était très mal acceptée socialement, et encore moins maritalement. Et pourtant, j’en avais tant envie. Je n’avais que l’envie de retrouver Sophie, son merveilleux corps et son esprit vif, et tout ...
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