Une journée lubrique
Datte: 23/10/2023,
Catégories:
fh,
extracon,
voisins,
fépilée,
hotel,
amour,
BDSM / Fétichisme
Oral
québec,
amouroman,
Auteur: Rb07, Source: Revebebe
... allait peut-être se transformer réellement en parfum d’amante. La femme à l’accueil ne devait pas en être à sa première observation de mœurs légères et si elle avait un peu d’expérience, elle devait piffer les clients libertins dès qu’ils entraient. Peut-être même s’amusait-elle à évaluer l’assortiment des deux amants après qu’elle ait vu passer le deuxième élément du couple ?
— Trop vieux et moche, trop jeune et belle.Sugar daddy, fais gaffe pour ne pas causer une crise cardiaque à ton papy, ma nénette.
— Un peu coincé, air sévère. Dominé-dominante.
— Ah tiens, intéressant ! Classy et bien fringuée, jeunot et mignon. La chasse a été bonne pour la cougar.
— Prof d’univ, étudiant. Même à son âge, pas encore sorti du placard.
— Friqué, cagole. Une nouvelle vidéo porno à mettre en ligne ce soir, etc.
Si c’était le cas, comment nous qualifierait-elle ?
— Air simple, mais sportif, joli et racé. Torride, je vais écouter à leur porte sur mon heure de lunch.
Ou opterait-elle plutôt pour :
— Classique cas du quarantenaire quelconque au crâne en voie d’être dégarni qui débarque avec ses Tupperwares en recherche de désennui, jolie et racée. Qu’est-ce qu’elle fout avec ce mec ?
Ah et puis merde. Il était inutile de me soucier davantage de cette anecdote. Du moins, c’est ce que j’espérais. Je poussai un long soupir en poussant le bouton de l’ascenseur, qui se mit en mouvement. Aussitôt arrivé dans la chambre, j’envoyai à Sophie un courriel simple pour l’informer du ...
... numéro de la chambre, puis je m’assis sur le lit. J’avais les mains moites, et je n’avais nullement envie d’attendre que Sophie arrive. J’aurais voulu qu’elle soit déjà présente dans cette pièce. Même si je m’étais douché après m’être levé, je pris une nouvelle douche pour passer le temps. Je ne pouvais tout de même pas être trop propre. Je me rhabillai et fis les cent pas dans la chambre, en prenant à peine le temps d’admirer la vue que m’offrait la grande fenêtre qui donnait au sud et par laquelle le soleil inondait la pièce. Les belles dames savaient toujours se faire désirer.
Après une éternité ou deux, peut-être plus, on cogna à la porte, trois petits coups francs sur le bois massif. Je regardai machinalement par le judas en ouvrant. Le visage de Sophie m’apparut, déformé par la lentille fish-eye. Elle semblait porter une robe rouge, au style très estival. Je lui ouvris et elle entra rapidement, refermant la porte derrière elle.
— Jolie, la nana à l’accueil, me dit-elle en guise de bonjour. L’œil de la chasseuse, j’en suis convaincue. Pour éviter qu’elle sache que je venais te rejoindre, j’ai pris l’ascenseur jusqu’à deux étages en dessous. Puis, j’ai fait le reste à pied. J’ai retiré ça pour éviter de faire du bruit dans la cage des escaliers.
Elle leva sous mon nez deux escarpins qu’elle tenait avec son index par la ganse qui devait entourer la cheville. Elle les laissa glisser au sol et ramena ses deux bras autour de mon cou. Son front arrivait à peu près au ...