1. Une journée lubrique


    Datte: 23/10/2023, Catégories: fh, extracon, voisins, fépilée, hotel, amour, BDSM / Fétichisme Oral québec, amouroman, Auteur: Rb07, Source: Revebebe

    ... elle me traîna par la main en m’attirant vers le fond de la chambre, là où se trouvait le grand lit recouvert d’une épaisse couette blanche et à l’aspect moelleux. Nous l’ouvrîmes d’un seul mouvement, et nous nous affalâmes dans ses draps. Elle sur le dos, je tombai par-dessus son corps magnifique, et je fus accueilli par des bras se refermant autour de mon dos.
    
    J’allais plonger à nouveau sur son visage, j’allais dévorer à nouveau la bouche et les lèvres que Sophie m’offrait en toute sensualité, mais j’interrompis mon mouvement lorsque je réalisai que je n’avais pas encore pris le temps de la regarder. Au fil de la semaine, j’avais eu l’impression que l’image que j’avais de son visage s’était estompée, s’était lentement floutée. Je retrouvai ses magnifiques yeux bruns, ou plutôt marron. Ses lèvres fines, rosées, entrouvertes sur ses dents si joliment imparfaites, son visage plus rond qu’ovale, ses longs cheveux noirs, raides et très fournis, ses joues fortes, qui pouvaient lui donner un sourire lumineux. Je tentai de cristalliser dans ma mémoire tous les détails de sa physionomie, l’y graver. Comment avais-je pu en oublier les détails ?
    
    — Qu’est-ce que tu es belle ! murmurais-je finalement, avant de replonger définitivement sur son visage souriant. Qu’est-ce que tu es belle !
    
    J’avais envie de goûter son corps entier, et rapidement je me butai au peu de peau qui m’était accessible à travers l’ouverture de sa robe. Quand mes lèvres eurent couvert la généreuse, mais ...
    ... tout de même insuffisante parcelle de peau de sa gorge, je la lui retirai délicatement, la faisant glisser sur ses jambes et par-dessus les escarpins qui ornaient toujours ses pieds. Quand elle m’apparût vêtue seulement de son soutien-gorge balconnet et de ses souliers, dans toute la fraîcheur de sa quasi-nudité, quand je fus à nouveau attendri par son teint mielleux qui contrastait avec la blancheur des draps, quand ses yeux envieux m’invitèrent à revenir auprès d’elle et à continuer quoi que ce soit que j’avais entamé, m’en vint l’eau à la bouche, littéralement. Autant je sentais mon sexe très dur dans mon pantalon se couvrir de liquide préséminal dans l’espoir d’être tôt ou tard mis à profit, autant je sentis la salive emplir mes joues, couvrir ma langue. Mon corps primitif répondait aux stimuli phéromonaux et visuels qui le préparaient à l’accouplement. Mais comme nous n’étions plus des chimpanzés menacés par des prédateurs qui n’avaient que très peu de temps pour effectuer l’acte reproducteur en toute sécurité, je pouvais encore longtemps profiter des délices du corps de Sophie avant d’espérer jouir à mon tour. Nous avions toute la journée devant nous.
    
    D’ailleurs, je trouvais incroyablement érotique de pouvoir bénéficier de la journée pour folâtrer avec Sophie. Il me sembla qu’il y avait des lunes que je n’avais pas fait l’amour en plein jour, d’avoir mon corps nu baigné dans la lumière du jour tout en étant enlacé à celui d’une belle dame. L’amour de jour supposait un ...
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