Accident de parcours
Datte: 18/10/2023,
Catégories:
fh,
Oral
pénétratio,
Auteur: Arpenteur, Source: Revebebe
... faire son lit. De retour dans la salle à manger, je la retrouve affalée les yeux dans le vague, je l’incite à se relever, l’accompagne jusqu’à la chambre, l’aide à se déshabiller et l’invite à se glisser sous les draps avant de la border.
Au beau milieu de la nuit, je l’entends vomir à triples boyaux dans les toilettes. Ses sanglots ont repris, mais après s’être longuement rincé la bouche, elle retourne tristement se coucher.
Lorsque je me lève le lendemain matin, elle est déjà dans la cuisine, avachie sur la table, la tête entre ses mains. Je lui tends une boite de Doliprane.
— Sacrée gueule de bois, acquiesce-t-elle en levant ses yeux de chien battu vers moi.
— Je vais vous faire un thé bien corsé. Je m’en veux, je n’aurais pas dû vous tenter avec cet alcool fort.
— Je crois que j’en avais besoin, Cédric. C’est bien Cédric votre petit nom ? J’aurais aimé tout oublier, ne plus me réveiller.
— Ne dites donc pas de bêtise !
— C’est vous qui m’avez déshabillée hier soir ? Je ne me souviens plus de rien.
— Oui, mais en tout bien tout honneur, je n’ai pas regardé…
— Et quand bien même vous auriez regardé, ne vous inquiétez pas, rien de grave, j’étais dans un tel état. Vous auriez même pu me violer, je ne m’en serais même pas aperçu.
— Je n’ai pas l’habitude de violer les jeunes femmes.
— Comme je ne dors quasiment jamais nue, toujours en chemise de nuit d’habitude, c’est ça qui m’a interpellée ce matin. J’imagine que celle que j’avais amenée doit être à la ...
... poubelle désormais.
— J’ai mis vos habits au sèche-linge en me levant, on regardera tout à l’heure.
— J’ai repensé à un truc. S’il a été capable de faire ça avec les affaires qui étaient sous la tente. En rentrant, il est peut-être repassé à l’appartement et est capable d’avoir fait bien pire. Purée, oui, j’imagine qu’il va vouloir récupérer ses affaires, vous avez un téléphone ici ? Les portables ne passent pas.
— Dans l’entrée, sur le gros buffet, juste à côté de la box.
— Je peux vous l’emprunter ?
— Bien sûr Natacha, vous faites comme chez vous, vous n’avez pas à me demander.
Je l’entends dialoguer avec une femme que j’imagine être sa mère :
— Oh, non pas terrible.
— …
— Oui, des problèmes de couple, il a été infect et m’a larguée en pleine nature, j’ai dormi chez un gentil monsieur qui s’est bien occupé de moi.
— …
— Il faut absolument que papa passe à la maison dès que possible.
— …
— Non, pas pour nourrir le hamster.
— …
— Disons que j’ai un très mauvais pressentiment, j’ai l’impression que Corentin a fait une grosse bêtise et, s’il ne l’a pas encore faite, il pourrait bien la faire.
— …
— Dès que possible, tout de suite, s’il le peut.
— …
— Oui, et quand il revient, il me rappelle.
— …
— C’est ça, au numéro qui s’affiche.
— …
— Oui, je compte sur toi.
Elle raccroche, se retourne vers moi et me demande :
— Cédric, vous avez un ordi ici ? Vous pourriez me le prêter ?
Je vais lui chercher mon portable.
— Si c’est pour aller sur Internet, ...