Accident de parcours - Histoires de Sexe

Accident de parcours

... de fil et faire semblant d'être blessée et d’avoir mal au genou, il faut savoir jouer la comédie, quelle galère ! Je ne sais pas si je suis douée pour ça. Je suis vraiment désolée pour tout ce que je t’ai volé, je ne peux même pas te restituer quoi que ce soit, c’est elle qui a tout gardé.
— Ne t’inquiète pas, comme tu le dis, ce ne sont que des babioles, je ne me suis même pas aperçu de leur disparition. Surtout si c’était au grenier, je n’y vais pratiquement jamais. Mais, dis donc, c’est pour ça que tu as voulu que je te baise contre la malle, tu connaissais déjà les lieux, tu l’avais déjà repérée cette foutue malle. Dire que je ne t’ai même pas vu fouiller partout.
— Tu me faisais entièrement confiance, c’est pour ça que je ne suis qu’une salope et que je ne mérite pas ton amour, je t'ai honteusement trahi.
— Allez, laisse tomber, on oublie tout et on repart sur un bon pied. Et si tu le souhaites, je veux bien être le père de ton enfant et vivre avec toi, ici ou ailleurs. Tu es la plus belle chose qui me soit arrivée et veux te garder, te choyer et t’aimer. Je t’aime profondément et tu es mille fois pardonnée pour tout ce que tu as fait. Une dernière question : qui jouait le rôle du père ?
— Je ne sais pas trop, son copain ou un ami à elle… Maryse avait tout prévu, les ...

... photos, les coups de fil, la mise en scène de la vieille tente, nous avions même répété ensemble. Et elle avait garé une vieille voiture à deux pas de chez toi, ce qui me permettait d'y déposer les objets trouvés.
— Elle les voulait ces documents !
— Et si on refaisait l’amour pour fêter nos retrouvailles, coupe-t-elle alors avec enthousiasme.

Un peu plus tard dans la soirée :

— J’imagine déjà un scénario pour donner une bonne leçon à ma bienaimée nièce. Un jour, une fois que l’enfant sera né, je l’inviterai pour qu’elle puisse profiter de la maison de ses lointains ancêtres. Une fois bien dans la place, lorsqu’elle aura tout visité, tu sortiras de ta cachette avec notre bébé, j’imagine déjà sa tête en vous voyant !
— Putain, elle va m’arracher les yeux.
— Non, ne t’inquiète pas, je serai là pour te protéger.

Son visage s'éclaire en me disant :

— On pourrait même l’inviter pour notre mariage…
— Très bonne idée, si tu veux bien devenir ma femme. Au fait, c’est un garçon ou une fille ?
— J’ai préféré ne pas savoir.
— Je t’aime Natacha. La seule chose qui me rende un peu triste c’est que tu aies voulu me quitter.
— Je ne le referai plus, je te promets, désolée. J'ai été une vraie salope, si tu savais comme je m'en veux, je ne mérite pas d'être aimée par toi.