Où Marie s’émancipe
Datte: 01/10/2023,
Catégories:
ff,
fff,
fplusag,
jeunes,
vacances,
essayage,
douche,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
odeurs,
Masturbation
caresses,
rasage,
lesbos,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
... est presque entièrement bronzée, maintenant. La pâleur de la peau autour du buisson rescapé exposait d’autant mieux les particularités de sa vulve.
Je l’ai complimentée, pour l’élégance de son travail comme pour l’appropriation de son corps. Elle en a été fière et m’a remerciée d’un baiser affectueux sur la joue – si l’on considère que le coin des lèvres est encore la joue – sans attacher d’importance à la rencontre de nos seins. Il y a longtemps que les contacts de ce genre ne la font plus rougir, fussent-ils au niveau des hanches ou du ventre. Je n’ai pas posé de questions, mais le clin d’œil échangé avec Manon qui partageait sa fierté était en lui-même une réponse confirmant mes suppositions.
Elles affichent une complicité physique qui friserait l’indécence en d’autres compagnies que la mienne. Se tenir par la taille est devenu pour elles une attitude coutumière. Leurs luttes pour rire dans la « piscine » ne s’encombrent d’aucune pudeur. De brusques excès de gaieté les secouent inopinément et se concluent par de furtifs bécots sur les lèvres. Elles ne vont guère plus loin en ma présence, mais leur comportement choquerait la moins soupçonneuse des matrones. Pour ma part, je n’y vois rien de répréhensible.
Je suis au contraire heureuse d’offrir à ma fille la chance, que je n’ai pas eue, d’explorer ses aspirations sexuelles au début de sa vie d’adulte. À ...
... elle, ensuite, de choisir en connaissance de cause le sens qu’elle lui donnera. Je m’abstiens de les espionner dans leur intimité, mais cela me coûte : j’aimerais les conseiller, les aider de mon expérience. La conscience me le défend, bien sûr, et l’objectivité me l’interdit : je ne suis encore qu’une novice dans cet art féminin. Je me contente – à mon corps défendant, mais je le console – d’observer avec bienveillance.
À part ça, la vie est belle. Les filles passent des vacances qui resteront l’un de leurs plus beaux souvenirs, et moi, je vis dans les merveilles du monde sans bouger de chez moi. Tout cela parce que je me suis laissé surprendre un jour en pleine activité masturbatoire, ou, si l’on y réfléchit bien, parce que j’ai trouvé voilà des années un journal intime oublié dans un vieux tiroir.
Je n’oublie pas cependant celle à qui je dois ma propre métamorphose. Les derniers coups de fil échangés avec Colette l’ont tenue au courant des bouleversements de mon quotidien. Ses avis me sont précieux, mon affection pour elle est intacte, je lui parle sans détour de mes sentiments à l’égard de Marie et de son évolution, avec la même confiance que lorsque j’étais dans ses bras. Elle m’a invitée à la rejoindre pour une réunion avec quelques-unes de ses amies. La tentation de la retrouver est grande, mais je ne peux faillir à mon devoir de chaperon.
À suivre…