1. Où Marie s’émancipe


    Datte: 01/10/2023, Catégories: ff, fff, fplusag, jeunes, vacances, essayage, douche, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, odeurs, Masturbation caresses, rasage, lesbos, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... esthéticienne, lui souris-je, ou à une amie !
    
    La chatte, le cul, la mouille, l’odeur, c’en est trop pour elle. Elle balbutie un acquiescement pendant que je reprends une position – à peine – plus décente et se lève précipitamment en murmurant un remerciement pour se précipiter dehors. Un mignon reflet brillant marque sur le sol l’endroit où elle était assise.
    
    Je serais mal venue de m’en offusquer : une tache du même acabit s’étale à l’aplomb de mon tabouret. La porte de la salle de bain est restée ouverte. C’est devenu une habitude, ou un complot, de ces demoiselles, d’oublier de la fermer. Un coup d’œil vers le couloir, il est désert, pour l’instant. D’ici cinq minutes, l’une ou l’autre le traversera. Je suis trop dolente pour me relever, le besoin de jouir est trop fort, au diable pudeur et bienséance !
    
    Je me masturbe, au vu et au su de la première qui passera. Et tant mieux si elle me regarde, je ferai durer mon orgasme !
    
    D’ailleurs, je vois le visage de Marie dans le miroir. Elle m’observe, elle m’encourage, elle sourit, elle respire fort, elle doit se branler elle aussi.(Oui, ma chérie, branle-toi ! Je me branle à cause de toi, je me branle pour toi…) Ma main me fouille, mon pouce m’écrase le clito, mes doigts tordent mes tétons, mon ventre bout, mes bras se crispent, l’air me manque, mes cuisses se ferment. Je crie.
    
    Je rouvre les yeux, il n’y a aucun reflet dans le miroir. Je tourne la tête, le couloir est vide. J’ai rêvé, hallucinée par ma folie. Mon ...
    ... cri, par contre, était réel. Une cavalcade résonne dans le couloir. Je me mets debout en vitesse. Jambes tremblantes, je m’appuie au lavabo.
    
    — Maman ! Qu’est-ce qu’il y a ?
    
    La voix de ma fille s’angoisse. La figure inquiète de Marie – toujours fesses à l’air – duplique celle de Manon.
    
    — Rien, ma chérie, rien, je me suis tordu la cheville en me relevant…
    — Ah bon… mais ça va ?
    — Oui, oui, merci, tout va bien.
    
    Je leur souris, encore un peu haletante. Leurs visages s’éclairent, vaguement rieurs. Leurs yeux se plissent, un soupçon malicieux. Elles paraissent rassurées. Je doute qu’elles croient à mon explication.
    
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    J’ai pris une douche et je suis partie faire des courses, cul nu sous ma robe. Difficile de porter une culotte quand on a omis de calmer le feu du rasoir. Bien des hommes vous le diront, à propos du col de chemise, évidemment ! Quoique… Bref, je n’avais pas d’absolue nécessité de provisions, mais je préfère m’éloigner. Je ne suis pas très fière de moi, et pourtant j’ai éprouvé un plaisir particulier dans cette étrange relation, l’orgasme solitaire qui l’a conclue m’a donné une émotion comparable à celles ressenties chez Colette. Il me faut réfléchir et tâcher de mettre de l’ordre dans mes idées, ou plutôt dans mes sentiments.
    
    Je n’essuie aucune remarque goguenarde ou doucereuse à mon retour. L’accueil des filles est aussi gai qu’à l’habitude, comme si rien ne s’était passé. Elles seraient même plus serviables, allant jusqu’à ...