Entremets
Datte: 26/09/2023,
Catégories:
ff,
fff,
fplusag,
fépilée,
fdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
miroir,
odeurs,
Masturbation
caresses,
intermast,
Oral
69,
lesbos,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
... n’explique pas toute la curiosité qu’on peut y lire. Elle n’ajoute rien, néanmoins, vaguement gênée par le silence qui suit. Colette le brise à sa place :
— On dirait que c’est la première fois que tu rencontres une gouine, la taquine-t-elle. Tu ne connais pas de fille qui aime les femmes ?
— Ben… il y en a qui sont très copines, toujours ensemble, comme des amies très proches, quoi, s’embrouille Anaïs. Parfois, on dirait que… Mais je n’en ai jamais…
— Vues ? C’est ce que tu veux dire ? Les femmes sont souvent très affectueuses entre elles, insiste Colette. C’est banal. Mais toi, tu te demandes si tu aimerais voir deux filles faire l’amour. C’est ça ? Au fond, tu en as envie, hein ? Tu es troublée quand tu y penses, non ?
Anaïs se tait, sa figure parle pour elle. Elle est passée de l’émoi au soulagement pour rougir à nouveau et s’empourprer à la dernière question. Je me demande où Colette veut en venir, et ce que je soupçonne me met mal à l’aise, incapable de savoir si je le crains ou si je l’espère. Mon corps en décide, pourtant. Je suis confuse de me sentir mouiller.
— Ce n’est peut-être qu’un fantasme, reprend doucement Colette. Un fantasme qui t’excite, mais qui te choquerait s’il se réalisait. Il n’y a que toi pour le dire.
— Vous me montreriez ?
La voix d'Anaïs est presque inaudible, comme une pensée inconsciemment formulée. Elle voudrait se rattraper, c’est trop tard. Colette s’est penchée vers moi et m’enlace. Elle prend ma bouche sans que je refuse. ...
... Les baisers d’après repas ne m’ont jamais attirée. Celui-là, je l’accepte, je le rends, je le prolonge, gênée et émue d’être observée. Je suis déçue lorsqu’il s’interrompt.
— Alors, sourit Colette, qu’en penses-tu ? C’est indécent ?
— Non, murmure Anaïs. C’est beau.
Une réponse spontanée que Colette prend comme une invitation à poursuivre. Elle colle sa chaise à la mienne et fait glisser ma robe sur une épaule. Elle me dénude un sein et le cajole sous les yeux de la spectatrice. Je ferme les miens pour mieux apprécier la caresse sans retenir mes soupirs de plaisir. Je ronronne sans vergogne aux tiraillements du téton et aux pincements de l’aréole. Le regard d’une autre m’excite, je ne peux plus le nier.
Colette se lève et m’abandonne. Je suis frustrée. Elle passe derrière moi et pose ses mains sur mes épaules. J’appuie ma tête contre son buste. Elle force l’encolure et descend la robe sur mes avant-bras. Je suis entravée, la poitrine nue. Je me contrefiche qu'Anaïs fixe mes doudounes lourdes. Mes pointes de seins dardent, je suis ravie.
— Vous venez, Chantal ?
La voix douce de Colette m’électrise. Je me dresse. Ses mains retiennent la robe qui me quitte. Je suis nue. Nue devant Anaïs comme ce matin. Mais je n’éprouve plus de honte. Je me sentais avilie, je me sens embellie. J’étais embarrassée, je suis provocante. Qu’elle se rince l’œil ou critique mes formes, m’importe peu. Je lui ai déjà exhibé ma chatte et ses lèvres épilées – pour son information m’étais-je ...