Entremets
Datte: 26/09/2023,
Catégories:
ff,
fff,
fplusag,
fépilée,
fdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
miroir,
odeurs,
Masturbation
caresses,
intermast,
Oral
69,
lesbos,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
Résumé des épisodes précédents :
Le soleil est couché. Anaïs se fait attendre, la réparation de la chaudière aussi. Colette a vérifié le téléphone. « Ici, il y a parfois des coupures de ligne », a-t-elle répondu à mon regard interrogateur.
— Si elle ne vient pas, vous serez encore obligée de dormir avec moi, ajoute-t-elle en souriant.
Depuis la fin de la séance d’épilation, elle a recommencé à me vouvoyer. Je ne voulais pas, mais elle tient à marquer la différence entre nos relations « normales » et mes expériences de soumission. Il ne faut pas que s’instaure un lien pérenne de subordination à la place d’un jeu librement accepté. Je comprends cette notion de mise à distance, je la trouve pertinente, mais cela implique que coucher avec elle est une relation normale. Je ne l’aurais pas conçue ainsi il y a trois jours !
— Vu l’Euhre, je crains que ce ne soit le cas de toute façon, souris-je aussi. Si vous m’acceptez dans votre lit, bien sûr.
— Avec grand plaisir, Chantal. Vous réchauffez mes vieux os !
— Hum, pas que les os d’après mes souvenirs…
— Vous n’étiez pas en reste, il me semble ?
Nous rions ensemble. Je l’étreins affectueusement, un geste devenu également normal entre nous. Malgré nos cœurs chauds, nous avons dû nous couvrir de laine en cette fin de journée. Dommage, j’aimais bien le contact à peau nue. Elle cherche ma bouche, je vais la lui donner.
Un coup de klaxon nous sépare. Le sauvetage espéré se précise, tant pis s’il nous empêche de ...
... prolonger notre embrassade. Anaïs pointe une tête mitigée à la porte une minute après.
— Pardon, je suis en retard ! Mais j’ai la pièce ! Je file réparer. Je me…
La suite se perd, elle a déjà disparu. Nous nous regardons, amusées et interrogatives. Pour combien de temps en a-t-elle, on ne sait pas. Nous n’allons pas commencer un cache-cache d’amitié amoureuse. (Oui, je ne me mens plus à moi-même.) Laissons plutôt travailler la jeunesse et faisons l’inventaire du frigo pour le dîner, le souper comme on dit ici.
Le souper, tiens, tiens… Le mot m’évoque un des premiers récits de Colette. Voilà qui serait délicieusement érotique, un souper avec Anaïs sous la table, me surprends-je à imaginer. Le penser me fait mouiller. Ça y est, je suis définitivement contaminée !
— Vous rêvez, Chantal ? Venez m’aider, s’il vous plaît. J’ai un restant de civet au congélateur, une « lèbre » de notre ami le restaurateur. Pâtes ou patates ? Mettez de l’eau à chauffer, ça servira aussi pour le décongeler.
Bon, c’est un peu décousu, mais j’ai compris le sens général. En tout cas, ces préoccupations prosaïques me font redescendre de mes cieux libidineux. Va pour des pommes de terre, on peut les garder plus facilement au chaud en cas de retard. Je m’active, Colette s’active, Anaïs doit s’activer, tout roule ! Il ne reste plus qu’à préparer l’apéritif pour le retour de la gamine, elle le mérite.
Tout est prêt ou en bonne voie, rien d’autre à faire qu’attendre. Des spéculations coquines sur ...