1. Entremets


    Datte: 26/09/2023, Catégories: ff, fff, fplusag, fépilée, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme miroir, odeurs, Masturbation caresses, intermast, Oral 69, lesbos, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... hypocritement prétexté. Ma pudeur est un lointain souvenir et je ne pense qu’au plaisir nouveau que me promet l’invitation de Colette.
    
    — Tu peux nous accompagner, si tu veux, dit-elle à Anaïs en prenant ma main.
    
    Elle m’entraîne, je la suis en tenue d’Ève, vers le petit salon, crois-je. Non. Elle explique que le radiateur est resté fermé, nous aurions trop froid. C’est dans sa chambre qu’elle me mène. Nous grimpons l’escalier. D’alcool ou de désir, mon cœur bat la chamade. Je regarde par-dessus mon épaule, Anaïs monte derrière nous. Elle a une vue imprenable sur mon cul. J’en suis heureuse, Colette le trouve beau !Je me vautre dans la luxure, me dis-je, et je ris intérieurement.
    
    Il flotte un vague parfum d’encaustique et d’humanité dans la chambre de Colette. L’odeur de cire des meubles n’a pas totalement surmonté les fragrances de rut de la nuit dernière. Le mélange n’est pas repoussant pour autant. Il rappelle des souvenirs excitants et c’est moi qui me serre contre le dos de celle qui va m’initier – maintenant, j’en suis sûre – aux ultimes arcanes du culte de Sapho. L’enlacer pour prendre ses seins, caresser ses fesses de mon pubis, sont choses naturelles pour lui signifier à la fois mon désir et ma reconnaissance.
    
    — Eh bien, Chantal, ne soyez pas si impatiente ! Laissez-moi au moins enlever ma cape, sourit Colette qui feint de découvrir Anaïs en se retournant. Ah, tu es là ! Tu viens assister au spectacle ?
    
    C’est comme une douche froide pour celle qui s’y ...
    ... croyait invitée.
    
    — Mais… Colette… c’est vous qui… m’avez dit que…
    — Oui, ma chérie, mais il y a quelques conditions. D’abord, tu vas quitter ce tee-shirt.
    
    Je retrouve la Colette dominatrice, voix douce et ferme, regard sévère. Je m’exclus d’un dialogue dont je connais la fin. Je me pose sur le lit pour observer à mon aise le strip-tease timide dont l’abondance de miroirs aux murs me renvoie en foule les images. Je n’avais pas porté attention, hier soir, à ce jeu de glaces qui reproduit à l’infini nos reflets et affiche nos corps sous toutes leurs coutures. Quand le soutien-gorge aussi s’envole à la demande, je peux admirer en multi vision l’entière silhouette d'Anaïs, ses petits seins pointus, ses fesses en pomme, son ventre plat et ses cuisses discrètement musclées.
    
    Colette aussi la contemple et la détaille de haut en bas. Je sais trop bien ce qu’éprouve Anaïs à cet instant, les sentiments contradictoires qui la remuent, l’envie de fuir et le besoin de rester, la honte de sa nudité et la crainte de la cacher, le plaisir de l’excitation et la gêne de cet émoi. Tout ce qu’il faut pour qu’elle accepte de se soumettre.
    
    — Je ne t’impose rien, ma chérie, reprend Colette d’un ton neutre, sauf d’être toi-même. Si tu es choquée par nos gestes et nos caresses, dis-le et nous n’en parlerons plus. Si tu ressens le désir de nous rejoindre, avoue-le et nous t’accueillerons avec joie. Si tu préfères te masturber à côté de nous, n’hésite pas et fais-le. Je te demande seulement ...
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