1. Perce-Neige de Prônant


    Datte: 21/09/2023, Catégories: fh, hagé, fagée, grosseins, caférestau, Voyeur / Exhib / Nudisme pénétratio, rencontre, Auteur: GillesP, Source: Revebebe

    ... glissé en elle.
    
    J’ai fait mon boulot de pilonneur. J’ai joué au marteau piqueur. J’ai martelé comme un jeune de vingt ans. Je l’ai propulsée contre la pendule, j’ai cogné de toutes mes forces mon sexe au fond du sien. Elle a crié des oui, des encore, des vas-y puis elle a joui en se serrant contre moi. Elle m’a serré fort, presque à m’étouffer. Nous sommes restés un moment ainsi. Puis nous sommes revenus sur terre.
    
    J’étais encore dur, je n’avais pas joui. La vie m’a tellement endurci aussi. Elle a regardé mon sexe.
    
    — Tu prends du viagra ?
    — Non non.
    — Tu n’as pas joui ?
    — Pas encore non.
    — Oh, la pendule s’est arrêtée. Desproges ne bouge plus.
    — Le temps s’est arrêté à 10 h 45.
    — Oui, nous avons arrêté le temps. Il y a longtemps que… non rien.
    
    Elle s’est mise à genoux, a pris mon sexe dans sa bouche, l’a léché, bichonné, fait vibrer, j’ai senti sa langue, ses lèvres, son ardeur. J’ai senti mon désir arriver à son terme. J’ai retiré mon sexe. Je me suis caressé devant elle comme un gamin de 18 ans devant une revue porno de l’époque. Elle m’a regardé, puis admiré, ou quelque chose comme ça, puis s’est caressée devant moi. Nos regards se sont fait l’amour. Nous nous sommes fait jouir l’un devant l’autre.
    
    Elle a regardé son portable et s’est écriée :
    
    — Mon Dieu, il est 11 h 30, il faut que j’y aille !
    
    Elle s’est habillée. Moi j’étais assis au pied de ma pendule. Je l’ai d’abord regardée faire. Puis je l’ai admirée. Puis j’ai espéré qu’elle resterait ...
    ... encore un peu. Puis elle est partie en m’envoyant un baiser de la main. J’ai entendu le personnel lui dire « au revoir, madame ».
    
    Je suis resté longtemps assis, immobile comme Desproges. J’ai pleuré un peu. Puis beaucoup. Puis longtemps. Quand j’ai regagné la salle de bain, il était 15 heures.
    
    Depuis, je n’ai plus le goût à rien. Je pense à elle. Les minutes mettent un temps fou à passer comme quand on était gamin en cours d’anglais. Je connais son prénom bien sûr. Je connais un de ces premiers copains, qui pourrait peut-être me donner son nom de jeune fille, mais qui se rappelle des noms de famille des filles qu’on embrasse à 18 ans ? Il me faut attendre mon client habituel qui vient une fois ou deux par an. Ou peut-être reviendra-t-elle ? Les premiers de la Route du Rhum sont déjà arrivés. Il paraît qu’ils ont battu le record de la traversée, mais pour moi tout ce temps m’a paru une éternité.
    
    En tout cas, d’écrire cette histoire m’a fait du bien. Et puis, si quelqu’un parmi vous connaît une Perce-Neige, qui aurait dans les soixante ans, il ne doit pas y en avoir trente-six, envoyez-moi un petit message pour me donner de ses nouvelles. Je ne vous demande pas forcément de me dire comment la retrouver mais au moins de me parler d’elle.
    
    Et vous, les autres, vous qui mettez des notes et publiez des commentaires alors que vous ne savez pas réellement écrire, dispensez-vous de noter vos frères humains, vous avez beaucoup mieux à faire de votre vie. Je fais un métier où ...
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