La Corotte de Tchotchon (4)
Datte: 02/07/2019,
Catégories:
Inceste / Tabou
Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... bassin, de manière à faire bouger l’objet et comment aurais-je pu résister à une telle invitation. À grand renfort de coups de reins, lui à genoux devant le canapé, moi les cuisses relevées, talons sur ses épaules, je subissais avec frénésie ces ruades enchanteresses. Une fois de plus, il était venu s’éparpiller en moi en milliers de gouttelettes chaudes et laiteuses. Il aurait aimé reprendre sa couleur à l’issue de l’assaut final, mais je voulais rentrer chez moi.
Malgré ses tentatives pour me convaincre de rester encore, je refusais et dans ma voiture, sur la route du retour, toutes les images de nos fabuleuses retrouvailles s’emmêlaient un peu dans ma tête. La fin de nuit m’offrait, dans ma couche, un sommeil calme et réparateur. Le lendemain, j’allais voir papa. Il n’avait pas l’air très en forme. Puis Louis aussi était passé voir notre paternel. Je voulais faire venir le remplaçant du docteur Blaison, mais notre père refusait catégoriquement de consulter « un jeunot même pas de chez nous ». Tête de mule comme toujours en fait. Je décidais donc de passer la journée avec lui.
Vers quinze heures, assise près du lit où papa dormait, je voyais sa respiration très saccadée et m’inquiétais. Il avait ouvert les yeux.
— Ah Caroline ! Tu es encore là ? Je crois que l’heure va bientôt sonner pour moi de rejoindre ta mère. Tu crois qu’elle m’en voudra ?
— Pourquoi devrait-elle t’en vouloir papa ?
— Tu sais bien ! Pour tout ce qui s’est passé entre toi et moi, ...
... entre ton frère et toi aussi…
— Allons ne déraille pas ! Tu as de la fièvre.
— Non ! J’ai seulement besoin de te sentir un peu près de moi.
— Ne crains rien, je resterai jusqu’à ce que tu sois debout…
Tout en lui parlant, ma main caressait sa joue avec tendresse. Puis de l’autre, j’épongeais son front en sueur. Dans un effort qui me sembla violent, il avait saisi mon poignet.
— Arrête ! Ça me rappelle trop de bons souvenirs.
— Quoi ?
— Rien… raconte-moi… tu as donc revu le cousin de ma bru ?
— Gustave, papa, il s’appelle Gustave.
— Il a de la chance ce garçon. À la musique de ta voix, je sais qu’il va être heureux.
— Tu as fini avec tes bêtises… et qu’est-ce que tu fais ?
Son bras plus très vigoureux venait de tirer ma main sous le drap… vers un centre de lui que j’avais connu avec bonheur bien longtemps. Quand mes doigts frôlèrent la petite chose flasque et mollassonne qui se tenait à cet endroit, il me murmurait…
— Tu vois, c’est déjà moribond par là aussi… et quand un homme de mon âge détèle, c’est comme les vieux chevaux, impossible de ratteler ensuite. Mais tu m’as rendu heureux et je suis fier de toi…
— Papa… tais-toi, je t’en conjure, ne te fatigue pas plus que tu ne l’es déjà.
— N’oublie pas, quand je serai parti… la cassette avec le magot de mémère Maria… partagez le, toi et ton frère…
— Je ne vais pas te laisser dans cet état. Je vais chercher le nouveau médecin.
— Fais comme il te plait, mais je crois que ce n’est plus ...