1. La Corotte de Tchotchon (4)


    Datte: 02/07/2019, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... de traverses qu’il ne cherchait pas à masquer. Couché sur le sofa, les bras inertes, il vivait mes caresses sans sourciller. Ses soupirs m’encourageaient à aller de l’avant.
    
    — oooOOooo —
    
    Je m’étais réveillée dans une position confortable. La tête sur un coussin, le corps sur le côté, mon dos appuyé contre le dossier du divan. Une de mes jambes était repliée, mon pied bien à plat sur l’assise et l’autre gambette tendue. Dans mon semi-éveil, j’entendais un fredonnement. En y prêtant une attention plus soutenue, et en ouvrant les paupières, il était aisé de comprendre que mon peintre m’avait placé dans une position… idéale. À poil lui aussi, il dansait devant sa toile, un pinceau à la main.
    
    — Ah, Caroline, tu te réveilles enfin ! Ne bouge surtout pas. Cette pose est époustouflante, criante de vérité. Je t’adore.
    
    Mentalement, je songeais qu’il était passé d’un « vous » bienséant, à un « tu » complice. Alors je lui emboitais le pas, inutile de faire ma mijaurée.
    
    — C’est toi qui m’as mise dans cette posture ?
    
    — Tu es superbe ma chérie, je t’assure. Tu verras, ton reflet en peinture va être… merveilleux.
    
    — Tu me laisseras voir ?
    
    — Oui ! Mais pour le moment, ne bouge pas. J’ai tellement espéré cet instant que j’en profite un maximum. Là, dans la pénombre, avec juste une petite lumière pour rendre un éclat particulier à ton corps… c’est tout bonnement… parfait.
    
    — La position n’est pas trop osée ?
    
    — Osée ? Scandaleuse tu veux dire, mais c’est ce ...
    ... buisson, cette chatte qui vont éblouir tellement les yeux de ceux qui verront cette toile.
    
    — Parce que tu vas me jeter en pâture aux regards de visiteurs ?
    
    — Courbet l’a bien fait lui avec son « origine du monde » ! Moi, c’est ce que montre ce monde qui m’intéresse.
    
    — Mais tu aurais pu me demander mon avis, tu ne crois pas ?
    
    — Si, mais tu aurais minaudé, tu aurais voulu faire disparaitre ces traces d’amour qui suintent encore de ton ventre, alors que c’est justement ce qui va donner son piquant, un vrai piment à ma peinture. Tu es le désir personnifié dans cette impudique posture. J’en ai la chair de poule en traçant ces courbes, qui font de toi la plus belle des cochonnes.
    
    — Gustave ! Tu es un salaud. Tu veux vraiment que tous sachent que nous venons de faire l’amour et que tu peins tous tes modèles après t’en être servi ?
    
    — Combien s’en servent après ? Et bien je ne serai jamais tout à fait dans les normes, dans les canons d’une société qui veut mettre nous couler tous dans un unique moule… Reste sans broncher… oui, relève seulement un peu ton genou… Diablesse… ce sera le nom de cette toile ! La diablesse après une partie de fesses.
    
    — Eh bien ! En voilà un de programme. En tout cas, je crois que j’ai apprécié ce que tu m’as fait, et j’en ai bien profité.
    
    — Mais je ne suis pas attaché à mon pinceau et si le cœur t’en dit… regarde.
    
    En se tournant vers moi, je pouvais voir le goupillon qui était de nouveau d’une raideur impressionnante. Il balançait son ...
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