1. Aïcha, ou les exils


    Datte: 30/06/2019, Catégories: fh, ff, hotel, anniversai, amour, confession, historique, Auteur: Asymptote, Source: Revebebe

    ... piédestal de son titre ! Une aide-soignante devait nécessairement trouver bonheur tant qu’honneur à téter une queue doctorale.
    
    Améliorant son cas il poursuivit :
    
    — Vous les Maghrébines, vous êtes suceuses par complexion ; alors quand il s’agit de vous taper un Français…
    
    Ce fut l’unique fois où je fus délibérément qualifiée de Maghrébine par un Allemand qui se prétendait Français, la seule en tout cas, où j’en fus choquée. Décidément, les coucheries s’accommodaient aussi difficilement d’une erreur concernant la race que la caste ! J’aurais peut-être apprécié une certaine brutalité, de la violence même, néanmoins là il ne dispensait que fruste rudesse. Absolument épris de sa queue, les sensations de sa partenaire ne l’intéressaient guère qu’en tant que miroir des prouesses de celle-ci.
    
    En me pénétrant, il me fessa à nouveau puis me besogna interminablement. C’est à dessein que j’utilise le verbe « besogner », car son intrusion dans mon vagin aussi sec que les sables du Sahel fut malaisée et nous n’atteignîmes ni l’un ni l’autre au nirvana. Il me retourna et, sur le tapis, me chevaucha s’asseyant sur mes épaules, tirant ma tête vers sa hampe qu’il réintroduisit entre mes lèvres. Il pesait de tout son poids sur mon torse et ne tarda pas à éjaculer sur mon visage et mon cou, me barbouillant de sa morgue. Il s’appliqua ensuite à me faire un cunnilinctus professoral, y déploya d’évidence un art consommé tout en en récoltant que des effets limités. Sans que ce fut ...
    ... désagréable, je ne grimpai pas aux rideaux et finis par simuler la jouissance afin d’écourter l’exercice. Dès lors, rassuré quant à ses capacités, il recouvra sa superbe qu’il proclama tant sur sa figure qu’au niveau de son bas-ventre et s’affalant sur moi voulut se faire missionnaire de ses bons offices. Il m’embrocha avec plus de succès, mais ce fut curieusement l’image de Kadour caracolant sur sa Polonaise qui déclencha mon orgasme. Il renoua avec tous ses dédains, condescendit à quelques caresses tandis que j’oscillais entre rêve et cauchemar.
    
    Quand il eut retrouvé énergie et fierté, il voulut me sodomiser, cherchant sans doute un territoire vierge où il puisse être pionnier et apposer une marque originelle. Je m’y opposai impétueusement et j’imagine que ses succès modérés précédents l’en dissuadèrent plus que mes suppliques. Il repartit donc en mission et je re-convoquai l’imagerie qui me torturait. Aussitôt après avoir joui, il annonça la nécessité d’une douche et me planta seule dans son salon. Cela me parut bizarre, car d’ordinaire j’aimais m’imprégner des remugles de mes ardeurs et les conserver sur moi où je les percevais comme une suite et un dernier écho. Là, je serais enchantée de les jeter aux narines de Kadour.
    
    Pendant que docteur Helmut vaquait à son hygiène, je me rhabillai pensivement, décidant de lui abandonner le trophée de ma culotte dont je décorai sa corbeille à papier. Si l’adultère c’était cela, je ne comprenais rien au succès qu’il rencontrait auprès ...
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