1. Le fantôme de mon cœur


    Datte: 30/06/2019, Catégories: f, fh, Oral pénétratio, fsodo, jeu, attache, fouetfesse, délire, merveilleu, fantastiq, amourpass, Auteur: Someone Else, Source: Revebebe

    ... réellement ici, ses oreilles siffleraient !
    
    La panière est pleine, je descends à la réserve. Tiens, cela fait plusieurs fois que j’ai l’impression, comme ça, sans raison, qu’un courant d’air froid me frôle avant de disparaître. Bien entendu, je n’en parle pas ; je n’ai pas envie qu’on se foute de moi…
    
    Mais là, alors que je suis seule dans l’ascenseur, ce froid me semble plus présent. J’en frissonne. Décidément, il faudrait arrêter de délirer avec ces histoires de fantômes, ça commence à me jouer des tours…
    
    Merde ! J’ai rêvé ou je viens de me prendre une main au cul ? Je suis formelle : j’en ai encore la fesse meurtrie. Je me retourne brusquement ; personne. Quelqu’un vient de me mettre la main au panier, mais la cabine est vide.« Non, décidément, cocotte, il faut arrêter les visites des distilleries locales le soir après le boulot, cela commence à te taper sur le citron. »
    
    Je sors de l’ascenseur. Le couloir : personne. Le silence est total, tout juste perturbé par le grincement des roulettes de mon chariot de linge sale. Plusieurs fois, je crois sentir une présence auprès de moi. Plusieurs fois, je me retourne brusquement ; mais je suis seule, désespérément seule.
    
    Je marche. Non, l’endroit est désert. Du coin de l’œil, à chaque miroir, j’observe un éventuel signe d’activité derrière moi, mais il n’y a pas âme qui vive. Personne…
    
    Déposer le linge dans la buanderie, mettre la machine en marche… Rien de difficile, sauf quand on a l’impression d’être observée ...
    ... et que l’on s’attend à tout instant à… À quoi, déjà ? C’est impensable.
    
    Je remonte dans l’ascenseur. Là encore, personne. Pas de souffle froid, de main baladeuse ou je ne sais quoi. J’ai dû rêver ; cela m’arrive souvent en ce moment.
    
    ---oooOooo---
    
    Vingt heures. La journée est finie. Après notre repas pris en commun dans les locaux du personnel, je monte dans ma chambre. La douche est bienfaisante. Le soleil n’en finit plus de tomber dans le loch, irisant ma chambre de ses reflets mordorés.
    
    Il fait délicieusement bon dans mon alcôve… Au sortir de la salle de bains, je décide de ne pas me rhabiller. Après tout, je suis seule ; je sais que personne ne viendra me déranger, et rester nue figure en bonne place sur la liste de mes menus plaisirs.
    
    Rester nue, et me caresser, aussi. Je m’attarde devant le miroir. Je sais, cela fait toujours un peu présomptueux de se dire que l’on est belle, mais je crois effectivement ne pas être trop mal de ma personne.
    
    Un ventre plat, de longues jambes, de petits seins haut perchés, des yeux verts, et surtout mon incroyable chevelure naturellement rousse qui cascade jusque loin dans mon dos. Et, corollaire de cette crinière de feu, cette petite touffe de poils tout aussi flamboyants au-dessus de ma petite chatte. Si la mode, chez les copines, est d’avoir un sexe totalement lisse, je dois être l’une des dernières à conserver une légère toison… Et je sais exactement pourquoi : le regard exorbité de tous ceux et celles qui ont un jour ...
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