Le fantôme de mon cœur
Datte: 30/06/2019,
Catégories:
f,
fh,
Oral
pénétratio,
fsodo,
jeu,
attache,
fouetfesse,
délire,
merveilleu,
fantastiq,
amourpass,
Auteur: Someone Else, Source: Revebebe
... se sont radinées, elles nous ont chopées toutes plus ou moins à poil et complètement bourrées… Et quand je dis bourrées, garçons aidant, c’était dans les deux sens possibles du terme ! Faut pas croire : les filles de la haute ont aussi le croupion en feu…
C’est ainsi que j’ai découvert que j’avais de véritables amies, des filles capables de faire intervenir leurs parents pour qu’ils sauvent ma tête. Sans elles, je me serais fait lourder comme une malpropre, et mes résultats scolaires de fin d’année n’auraient pas pesé bien lourd dans la balance… Qu’ils et elles en soient infiniment remerciés !
— J’y penserai, Madame. Bonne journée.
---oooOooo---
Cela fait des heures que je roule. Le vent, la pluie, le brouillard, les routes étroites et la conduite à gauche sont épuisants. Et ma vieille guimbarde, même si elle fonctionne à la perfection – c’est bien pratique d’avoir un papa mécano – n’en reste pas moins éprouvante à manœuvrer.
Je file vers le Nord ; l’horizon s’obscurcit encore. À en croire le GPS que mon pote Michael m’a prêté, il ne me reste qu’une petite dizaine de kilomètres à parcourir, et le loch doit se trouver à ma droite, à quelques dizaines de mètres tout au plus. Pourtant, je ne vois rien…
Ah, tout de même ; une grille, des panneaux, l’entrée d’un parc : je suis enfin arrivée. Il fait gris, froid, humide, mais il ne pleut plus. Je gare ma petite auto sur le parking réservé au personnel ; celui réservé à la clientèle est désert.
Dans la ...
... brume, j’ai un peu de mal à appréhender la taille de ce château, mais il m’a tout l’air d’être immense. Sinon, qu’en dire de plus ? C’est un château écossais classique avec son architecture médiévale, ses tours rondes et étroites surmontées de créneaux et couvertes de lierre qui court un peu partout sur la pierre sombre. Une porte tournante, un hall monumental ; le décor que je découvre est conforme à ce à quoi je m’attendais dans un tel lieu : des alignements d’armures et d’armes blanches toutes plus spectaculaires les unes que les autres, une flopée de portraits d’ancêtres en grande tenue, des trophées de chasse comme s’il en pleuvait, et le tout est éclairé par d’immenses lustres de cristal accrochés à un plafond à peine moins haut que celui de la chapelle Sixtine.
Rassemblant à la fois mon plus beau sourire et mon meilleur accent, je m’adresse à la réception.
— Bonjour, je m’appelle Jennifer et…
— Vous êtes française, cela s’entend. Bienvenue en Écosse, ma belle.
Le réceptionniste qui vient de me répondre doit faire partie des responsables de l’hôtel, à en juger par sa prestance. Cela ne l’empêche pas de porter kilt avec bonnet assorti,sporran, chaussettes de laine, chemise blanche, gilet de velours noir finement brodé… Bref, tout le bazar de l’Écossais pur jus pur sucre tel qu’on se l’imagine. Alors que je le détaille, il sourit.
— Ne me demandez pas ce que je porte dessous, sans quoi je pourrais être désagréable. C’est la marque de fabrique de l’hôtel ; vous ...