1. La vie de château


    Datte: 27/06/2019, Catégories: fh, hplusag, jeunes, extracon, campagne, fête, soubrette, cérébral, Oral confession, Auteur: Elodie S, Source: Revebebe

    ... déhanche, j’ondule, le rythme habite mon corps, je me lâche comme jamais. Les jumeaux et leurs amis me regardent, surpris de découvrir combien la musique gomme ma réserve habituelle et la différence de nos origines sociales ! Nous ne nous arrêtons que pour nous désaltérer, et je constate, chaque fois qu’un des garçons m’apportent un gobelet, qu’il y a du whisky dans mon Coca, malgré mes recommandations. Les deux filles rencontrées dans l’après-midi sont là aussi, et nous aguichons nos compagnons en remuant seins et fesses en rythme.
    
    Vers une heure du matin, la cadence ralentit, les spots se font moinsflashy, les danses deviennent plus lascives. Je passe des bras d’un des jumeaux à l’autre, toujours incapable de les différencier, puis dans ceux de leurs trois amis. Il était temps, je commençais à transpirer. Arrive un slow encore plus langoureux ; l’obscurité se fait et je me retrouve tout contre mon partenaire.
    
    — Christian ?
    — Non, raté : c’est Jérôme, me répond-il dans un éclat de rire.
    
    Une main sur ma hanche et l’autre sur mon cou, il me serre contre lui. Je sens contre ma poitrine son torse puissant ; il me domine d’une tête. Il plaque son ventre contre le mien, puis fait courir ses doigts sur ma taille et le haut de mes fesses. Ma tête me ditDANGER, mais mon corps apprécie. Il y a si longtemps que je n’ai plus senti un homme contre moi, un parfum masculin si près de mes narines, une épaule virile où poser mon visage ! Il se courbe vers moi, ses lèvres se posent ...
    ... délicatement derrière mon oreille et y déposent un langoureux baiser. Tout mon corps frémit, je me retiens à lui. Conscient de son effet, il se penche à nouveau, répète sa manœuvre, mais reste cette fois la bouche collée contre ma peau. Des ondes me parcourent, je m’abandonne à lui. Sa main descend le long de ma fesse, l’enveloppe, la masse. L’obscurité est telle que personne ne peut nous voir. Je le laisse m’explorer ainsi, conquise, enrouler ses doigts dans l’ourlet de ma robe. Ses lèvres migrent vers ma joue ; la caresse migre lentement en rejoignant ma bouche, sa langue me pénètre et s’enroule tout autour de la mienne. Sa salive est délicieusement sucrée. Presque malgré moi, je lance mon ventre au contact du sien et sens sur mon nombril son bâton se durcir. Je voudrais que le temps s’arrête, immortalisant cet instant.
    
    Nous sommes seuls, au milieu de la foule, soudés l’un à l’autre, parfois bousculés par les couples qui nous entourent. Sa main glisse sur mon cou, ouvre les premiers boutons du col de ma robe, m’empaume un sein, glisse sous mon bonnet, joue avec mon téton. J’ai la tête qui tourne, la poitrine qui durcit, le ventre qui sourd. Je suis bien…
    
    Les lumières éblouissantes brutalement se rallument ; le DJ crie, une musique forte et rythmée remplace la douce mélodie. J’ai du mal à me décoller de mon cavalier, à redonner à ma robe une allure plus décente. Il est plus de 3 heures !
    
    — Jérôme, je vais devoir te quitter ; j’embauche tout à l’heure, à 6 heures.
    — ...
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