La vie de château
Datte: 27/06/2019,
Catégories:
fh,
hplusag,
jeunes,
extracon,
campagne,
fête,
soubrette,
cérébral,
Oral
confession,
Auteur: Elodie S, Source: Revebebe
... nous arrêtons devant l’imposant perron dont le double escalier mène à une grande porte surmontée d’un blason doré. Me voilà arrivée !
Deux femmes en sortent. La première est visiblement une paysanne, à l’embonpoint certain, coiffée d’un fichu à carreaux. La seconde, plus fine, pas très grande, porte des bottes, un pantalon de cheval et une jaquette serrée à la taille ; je lui donne une cinquantaine d’années ; ses cheveux sont d’un blond peu naturel. Elle m’aborde un peu sèchement :
— Elodie S, je suppose. Bienvenue au Haras de Beautemps. Louise, ma cuisinière, va vous montrer votre chambre pour que vous vous installiez. Veuillez me retrouver à l’office dans une heure.
Elle tourne les talons, pendant que la dénommée Louise me prend chaleureusement dans ses bras pour m’embrasser. Je suis presque étouffée quand elle m’étreint contre son énorme poitrine ! Nous prenons les valises et grimpons sur deux étages un vaste escalier de marbre. Elle me prévient :
— Ces escaliers ne sont normalement pas pour nous. Ceux de service, que nous devons utiliser, sont moins commodes avec des valises !
Parvenues au second, nous reprenons un autre escalier, en bois cette fois, beaucoup plus modeste, et débouchons sur un corridor étroit avec de nombreuses portes. Louise en ouvre une, et me dit :
— Voilà ta chambre. Tu trouveras deux tenues de service dans ton placard. Les toilettes sont à gauche au bout du couloir, et la salle de bain à droite. Je te retrouve tout à l’heure à ...
... la cuisine.
Je regarde mon nouvel univers : la chambre est petite, le lit très étroit, une armoire avec miroir occupe l’un des coins, une table et une chaise rustiques un autre. Un petit lavabo est encastré dans le mur. Je jette un coup d’œil par la fenêtre : j’observe au premier plan une immense piscine où folâtrent des jeunes gens puis, plus loin, un terrain de tennis et une vaste pelouse bordée par des chênes imposants. Je range mes effets dans l’armoire, où je découvre mes tenues de service. Elles sont identiques et se composent de jupes noires, de corsages blancs à manches courtes, de petits tabliers blancs en dentelle, de collants noirs et d’une paire d’escarpins plats.
Je me déshabille pour les essayer. La jupe, droite, s’arrête aux genoux et me paraît un peu étroite. Mais c’est surtout le corsage qui me paraît juste, pour ma taille : j’ai du mal à fermer les boutons sur mon buste et je me rends compte, dans la glace, qu’il a un peu tendance, de profil, à bâiller sur mon soutien-gorge. Avec ce type de haut, je dois proscrire tous ceux qui ne sont pas blancs, pour cause de transparence. De plus, je suis étonnée d’avoir à mettre des collants et de porter un chemisier à manches courtes simultanément. Je jette un coup d’œil aux toilettes, propres, puis à la salle de bain, modeste, avec une simple douche et un lavabo.
Après avoir rectifié ma tenue, je descends retrouver Madame comme convenu. Sur le palier du second, je croise deux jeunes hommes, rigoureusement ...