La vie de château
Datte: 27/06/2019,
Catégories:
fh,
hplusag,
jeunes,
extracon,
campagne,
fête,
soubrette,
cérébral,
Oral
confession,
Auteur: Elodie S, Source: Revebebe
... heure de pause l’après-midi, et termine mon service vers 23 h 30, et même plus tard lorsqu’il y a des invités au dîner.
De ma fenêtre, l’après-midi, j’espionne la piscine et le terrain de tennis. Le week-end, des jeunes viennent y retrouver les enfants Beautemps. Les jumeaux et les autres garçons jouent au tennis, les filles restent au bord de la piscine. Certaines sont seins nus, avec de tout petits strings. Je suis sidérée de voir comme le monde des domestiques cohabite avec celui des maîtres sans se mêler ; mes seuls contacts avec ce dernier ont lieu lors de mon service à table et, deux fois par semaine en général, lorsque nous faisons, Louise et moi, la liste des courses avec Madame.
Étudiants à Paris, les jumeaux disparaissent du lundi matin au vendredi soir. Monsieur s’absente pour de courts séjours à la capitale, Madame beaucoup moins car elle passe ses journées à monter les chevaux. Charlotte, qui dirige une revue équestre, apparaît et disparaît sans crier gare, ce qui m’a valu des reproches de sa part car sa garde-robe n’était pas, selon elle, repassée au moment souhaité. Je suis fascinée par l’incroyable collection de lingerie féminine qu’elle possède. Il y en a de toutes les formes, matières, et couleurs. Lors d’une de mes pauses, je me suis permis d’essayer un petit ensemble coordonné rouge et noir devant ma glace. Bien que le soutien-gorge soit deux tailles trop petit pour moi, je me suis amusée à prendre des pauses comme les modèles des magazines ...
... !
Lors de mon jour de repos, j’appelle mes parents par téléphone, puis Stéphane. Son corps, ses caresses brûlantes me manquent de plus en plus. Surtout depuis que j’ai découvert en changeant les draps de Mademoiselle qu’elle y recevait parfois un mystérieux amant. Mais ce qui m’a le plus troublée est ce que j’ai vu un matin où Louise m’avait envoyée chercher des salades chez Mathieu, au potager. En contournant les écuries, j’ai entendu d’étranges cris. Je me suis approchée silencieusement et je les ai vus, tous les deux. Milan, le maître de manège, chevauchait, pantalon sur les chevilles, madame Joëlle de Beautemps, dont la robe s’ouvrait en corolle sur les fesses ; ses seins se balançaient au rythme des coups de boutoir de l’homme, et ses grognements rauques trahissaient son plaisir d’être ainsi pénétrée. Haletante et troublée, tapie dans l’encoignure de la porte, je n’ai pu m’empêcher de rester jusqu’au moment où les deux corps se sont effondrés l’un sur l’autre dans des cris de jouissance. J’ai mis un bon moment à me remettre de ce troublant spectacle et me suis rappelé les gages demoralité exigés par Madame ! J’étais encore si essoufflée en rejoignant le jardinier que celui-ci s’est inquiété de ma santé.
Quelques jours plus tard, alors que Madame s’était absentée pour un concours hippique, Monsieur m’appelle dans son bureau. C’est une grande pièce sombre aux boiseries obscures, dont les nombreux rayons, encombrés d’une quantité de livres, me donnent à chaque ménage un ...