La vie de château
Datte: 27/06/2019,
Catégories:
fh,
hplusag,
jeunes,
extracon,
campagne,
fête,
soubrette,
cérébral,
Oral
confession,
Auteur: Elodie S, Source: Revebebe
... gâtée !
— Eh bien, Élodie, j’aimerais m’assurer qu’ils sont seyants sur toi.
J’ouvre des yeux comme des billes. La demande de Monsieur est pour le moins inattendue : un essayage devant lui ! Je pique un fard, et réfléchis. Il était presque contrit de me faire cette demande, et son ton était empreint d’un affectueux paternalisme. Je me dis que c’est un peu comme me montrer en maillot de bain et que, vu sa gentillesse avec moi, je ne peux guère lui refuser ce petit plaisir. Je lui signifie mon accord. Il me donne rendez-vous à quatre heures dans son bureau. De retour dans la cuisine, Louise, perçant une fois de plus mes états d’âme, m’interroge sur ce qui me rend si songeuse. Je lui cache bien entendu la vérité !
Peu avant l’heure de notre rendez-vous, j’ai enfilé, sous ma tenue de soubrette, le petit ensemble coordonné de dentelle blanche et mis dans un sac ma nuisette rouge et mon combiné noir. Je suis un peu angoissée lorsque j’arrive au bureau de Monsieur, toujours aussi obscur et enfumé. Je remarque qu’il a orienté les deux lampes halogènes qu’il utilise pour travailler vers le devant de son bureau, comme pour y faire une scène ; du coup, je le distingue à peine. En plus, un paravent a été installé contre une des bibliothèques.
— Merci, ma petite Élodie, d’avoir accédé à ma requête. Pour te changer, tu as un paravent.
— J’ai mis l’ensemble blanc sous ma tenue, Monsieur.
— Bien. Veux-tu que je mette un peu de musique ?
— Hum, pourquoi pas ?
Il se lève, ...
... déploie sa carrure de géant, s’approche d’un meuble et met une musique langoureuse à l’aide d’une télécommande qu’il conserve.
— Ça te va, comme mélodie ?
J’acquiesce ; il regagne l’ombre de son fauteuil. Je danse au son de la mélodie ; je ressens un doux émoi à me trémousser ainsi devant un être qui m’a toujours protégée. En plus, la musique a toujours réveillé ma sensualité. Je ne vois de lui que la cendre incandescente de son cigare quand il tire dessus.
Lentement, tout en tournoyant au rythme des notes pures que diffuse la chaîne hi-fi, je dénoue mon petit tablier. Je le fais tournoyer puis le jette sur un fauteuil, m’arrête face à lui et, le fixant sans le voir, défais un à un les boutons de mon corsage, dont j’ouvre les pans. Je reprends mes ondulations, essayant de me souvenir des gestes que faisaient les filles le jour où j’ai accompagné mes cousins dans une boîte de strip-tease à Rennes. Je me cambre, les seins en avant, remue les fesses, jette mon chemisier. Je sais que Monsieur peut deviner mes aréoles par transparence, et cela me procure un étrange bien-être. Je fais glisser la petite jupe avec langueur en lui tournant le dos, balançant mes fesses au rythme de la mélopée, l’enjambe et me retourne d’un coup face à mon spectateur. Il arrête la musique, me regarde, applaudit !
Je file derrière le paravent, me dénude et enfile, pour la première fois en-dehors de ma chambre, l’ensemble bas shorty porte-jarretelle soutien-gorge noir. La musique rythmée qu’il a ...