1. La vie de château


    Datte: 27/06/2019, Catégories: fh, hplusag, jeunes, extracon, campagne, fête, soubrette, cérébral, Oral confession, Auteur: Elodie S, Source: Revebebe

    ... égard !
    
    — Alors, Élodie, on déniaise les garçons ? J’imagine la réaction de madame de Beautemps si elle l’apprenait !
    
    J’ai envie de lui répondre que Monsieur ne serait peut-être pas, lui aussi, sans réaction s’il apprenait sa coupable liaison avec son épouse, mais ma réponse se bloque dans ma gorge, redoutant la violence de sa répartie.
    
    — Tu es drôlement appétissante dans ta nouvelle tenue. Je vais te montrer ce qu’est un homme, un vrai ! me menace-t-il en verrouillant la porte.
    
    Par peur du scandale, je n’ose trop crier. Il s’avance vers moi, me dévorant des yeux.
    
    — Je vais te baiser comme jamais tu as été baisée !
    — Je ne peux pas, mon cycle… dis-je, étouffant un sanglot.
    
    Il marque un temps d’arrêt, perplexe de ma réponse, puis me dit d’un ton méchant :
    
    — Déshabille-toi.
    
    Je n’ai d’autres ressources que d’ouvrir ma robe et d’apparaître en sous-vêtements devant lui. S’approchant de moi, il crochète ma culotte et, d’un doigt agressif, vérifie la présence de la protection féminine dans mon intimité. Il se recule à nouveau et m’intime d’une voix rauque :
    
    — Ôte ta culotte et ton soutif !
    
    Matée, je m’exécute. Il me dévore littéralement des yeux, je suis hypnotisée. Il ouvre sa braguette, en sort son gros sexe en semi-érection et me lance :
    
    — Alors, tu vas me boire, petite vicieuse.
    
    Il me prend par la tête et me colle son membre contre les lèvres. Son odeur, aigre et violente, me donne la nausée, mais il m’attire encore plus contre lui en me ...
    ... tirant par les cheveux. S’infiltrant entre mes lèvres, il enfonce brutalement son sexe dans ma bouche, m’imposant la cadence de ses brutaux allers-retours. J’ai des haut-le-cœur, et envie de vomir. Son goût est âcre, déplaisant. Heureusement, assez vite, il crache sa semence, me force à en avaler une bonne partie. Écœurée, j’attends qu’il ait fini, ramasse mes affaires et cours, nue dans le couloir, jusqu’à l’abri de ma chambre. J’ai du mal à trouver le sommeil et fais plusieurs cauchemars dans lesquels je suis la proie des caprices de Milan. Dorénavant, je m’assurerai qu’il n’est pas là pour rallier en courant la salle de bain de l’étage ! Mais je reste perplexe sur le charme que Madame peut trouver à son odieux amant.
    
    Quatre jours plus tard, alors que j’apporte le dessert à Monsieur, seul dans la petite salle à manger, il lève les yeux de son journal et m’enveloppe d’un regard bienveillant comme toujours. Les hommes de la famille Beautemps ont de la gentillesse et de l’attention envers le personnel de maison, et envers moi en particulier, contrairement à ses femmes. Il pousse un profond soupir et m’interpelle d’une voix chaude :
    
    — Ça va, ma petite Élodie ?
    — Oui, Monsieur.
    — Pourrais-je te demander une faveur ? me dit-il d’un ton presque gêné.
    — Bien sûr, lui dis-je, un peu interloquée par la forme de sa requête.
    — Euh… Euh, eh bien, voilà : tu te souviens desarticles de Paris que je t’ai rapportés il y a quelque temps ?
    — Oh, oui, bien sûr ; Monsieur m’a beaucoup ...
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