1. La Vie de Solange, ou les mémoires de la Comtesse de *** (1)


    Datte: 24/06/2019, Catégories: Hétéro Auteur: Mir, Source: Xstory

    ... mieux dans le meilleur des mondes.
    
    Ma mère, perdue, abandonna le sujet. Mais je me souvenais parfaitement des premières pages du conte où le précepteur de Candide montrait « causes et effets » à une jeune femme dans les buissons du château ; le regard amusé et appuyé de mon cousin m’assura qu’il m’avait entendue.
    
    Nous finîmes par nous retrouver dans un bosquet du jardin, alors que ma mère m’avait demandé de l’accompagner dans ses promenades pour « m’instruire » auprès de mon si lettré et savant cousin. J’avais souri avec innocence et enthousiasme, affirmant à ma chère mère devant mon cousin à quel point j’étais toujours avide d’apprendre.
    
    A peine fûmes-nous à l’abri des arbres et buissons que je me jetai dans ses bras. Il m’embrassa, baisa ma bouche, mon cou, fit courir fiévreusement ses doigts le long de mon corsage et remonta hâtivement ma robe ainsi que mes jupons.
    
    Je défis rubans et boutons pour saisir son vit, déjà en érection. Il m’enfonça ses doigts alors que je commençais à le paumoier. Nous étions toujours debout, nous dulcifiant l’un l’autre ; il mordillait mes lèvres par moment, je répondais en serrant davantage mes doigts sur lui, le faisant gémir. Il me guida, m’indiquant mieux comment procéder, me faisant changer de rythme, d’amplitude, me montrant aussi comment il parvenait à me donner du plaisir.
    
    Je finis par chuchoter :
    
    - Puis-je vous reprendre en bouche ? Je voudrais goûter encore votre… eau-de-vit.
    
    Il sourit à mon piètre jeu de mots et ...
    ... cessa de me doigter.
    
    - Vous avez raison, ma cousine, c’est ainsi que procèdent les philosophes : en réitérant les expériences, pour assurer leurs connaissances. Qu’avez-vous donc déduit de notre expérience précédente ?
    
    - Qu’une femme peut connaitre le plaisir sans l’aide d’une verge, qu’un homme peut se satisfaire d’une bouche et que vous avez la capacité de littéralement me noyer de plaisir, pour ne pas dire dans votre plaisir.
    
    Mon ton de reproche ne lui échappa pas. Il rit et baisa affectueusement ma joue.
    
    - Navré pour cela, chère cousine, votre habileté m’a fait décharger plus abondamment que je ne l’avais anticipé ; mais en vous entrainant à avaler plus vite vous éviterez toute noyade… hors celle de la vague qui vous emportera dans l’océan du plaisir. Enfin, recommençons donc et apprenons, puisque c’est votre désir.
    
    Je m’agenouillai et entrepris de lécher sa verge. Je commençai par les bourses, dont la texture et la consistance contrastaient étrangement avec celles de la hampe. Molles, de peau ridée, elles se laissaient prendre en bouche, se déformant légèrement lorsque je serrais mes lèvres sur elles. Mais lorsque je remontais sur la hampe, je ne rencontrais plus que dureté exigeante : mes lèvres ne pouvaient plus que caresser, et ma langue laper, lécher avidement, tantôt de la pointe, tantôt plus largement.
    
    Mon cousin m’encourageait, me félicitant de mon habileté et mon inventivité, haletant occasionnellement, surtout lorsque je glissais mes lèvres sur ...
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