1. La Vie de Solange, ou les mémoires de la Comtesse de *** (1)


    Datte: 24/06/2019, Catégories: Hétéro Auteur: Mir, Source: Xstory

    ... nécessitaient plus de robustesse que je n’en avais. Mon temps passé dehors au grand air (malgré les reproches de ma gouvernante, qui s’affolait de mon teint hâlé) à marcher, courir, monter à cheval ne me semblait pas signe d’une constitution faible. Mais peu importait, tant que ce prétexte me laissait libre.
    
    Malheureusement, alors que je venais de fêter mes 18 ans, mon père finit par trouver le prétendant qu’il cherchait. Un vieux Comte, de plus de trente ans mon aîné, déjà marié deux fois, de réputation douteuse et qui acceptait une dot ridicule. La nouvelle me navra et je protestai vivement, mais mon père tout comme ma mère se montrèrent inflexibles.
    
    J’écrivis donc à mon cousin, le suppliant de venir au domaine me conseiller. En attendant, je résolus de parfaire mon éducation. Je savais tout (pensai-je, avec l’orgueil de mes 18 ans) des sciences et de la philosophie, mais les adultes gardaient bien leurs secrets, y compris dans leur littérature, sur ce qui m’attendait après le mariage. Si ces épousailles se faisaient malgré moi, je tenais à ne pas arriver dans le lit de mon mari comme une oie blanche ne sachant qu’écarter les jambes. Je résolus donc de me renseigner, avec prudence cette fois.
    
    La tâche ne fut pas difficile : la plupart du temps, il me suffisait de suivre mon frère… Ce rustre, affichant des airs compassés de philosophe blasé, n’avait en fait qu’un verni de connaissance et en faisait usage pour séduire des filles qu’un éclat doré sur un bout de ...
    ... charbon brut impressionnait et qui voyaient à la place un diamant. Autant dire qu’il ne fréquentait ainsi que des péronnelles sans cervelle ou filles du peuple trop naïves pour penser qu’un homme de son rang leur prêtait une attention sincère.
    
    Cela s’avéra pédagogique au début. Mon frère se montrait fort bavard une fois entre les jambes des filles, il les « besognait », les « sabrait »,les « foutait », les « vergeait », les « enconnait », à savoir qu’il plantait sa verge, son vit, son dard, son membre (il aimait bien le nommer et leur demandant en ahanant si elles sentaient bien à quel point il était long et fort) dans leur con. Certaines refusaient, de peur d’être engrossées. Celles-là, il les emmanchait, les pédiquait. Je ne l’entendis qu’une fois parler de sodomie, ce mot était manifestement trop savant pour ces demoiselles.
    
    J’accrus donc mon vocabulaire. Hélas, l’absence d’imagination de mon frère m’empêchait de percevoir quelque variété que ce soit dans l’acte charnel, au bout de quelques semaines tout cela fut d’un terrible ennui. Il troussait une robe, sortait sa verge, pénétrait des cuisses écartées, besognait en ahanant et haletant une fille qui produisait quelques sons peu enthousiastes et se retirait pour répandre son foutre à l’extérieur – manifestement, les filles espéraient de cette façon n’être pas engrossées.
    
    Je me lassais donc de voir mon frère enconner.
    
    Cet après-midi-là, je le regardais sans grand plaisir pétrir la gorge d’une fille de ferme, ...
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