1. Nuit d'épouvante


    Datte: 18/06/2019, Catégories: fh, inconnu, bizarre, Oral pénétratio, fsodo, Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe

    ... ventre plaqué contre ses cuisses, il lui semble sentir en elle se répandre la semence de son partenaire. Puis lentement, il se retire.
    
    — Tu es merveilleuse, petite, terriblement belle, une maîtresse sensationnelle.
    — C’est toi qui fais tellement bien l’amour, tout en douceur. J’avais peur que tu me déchires.
    — Parce que je sors de là-bas ?
    — Non, se récrie-t-elle vivement. Mais je n’avais jamais voulu qu’aucun homme me défonce le cul. J’avais peur. Et toi tu l’a fais d’une manière supportable, pas trop douloureuse.
    — Reposons-nous petite, dormons.
    
    Elle a plongé dans le sommeil.
    
    La sonnerie du réveil tire brusquement Karen de son sommeil, elle tend le bras pour l’arrêter. Brusquement elle réalise qu’elle n’est pas seule. Elle se tourne, personne. Il doit être dans la salle de bain. Elle bondit, rien. Ni dans la cuisine, pas de mot d’au revoir. Elle est surprise, déçue.
    
    Est-ce que j’ai rêvé ?
    
    Oh non, elle sent un échauffement à l’arrière qui lui rappelle les moments chauds de la soirée. Il est parti.
    
    J’aurais tant aimé qu’il reste, qu’il me baise, et même qu’il m’… Mais il ne m’a pas laissé ses coordonnées. Je voudrais tant le revoir pour le remercier, à ma façon. Mais c’est vrai, il est retourné chez les cinglés. Il ne s’est pourtant pas évadé puisqu’il y revient aujourd’hui ? Quand je me souviens avec quelle brutalité il a traité ces voyous. C’est probablement pour sa violence qu’il est soigné. Il est terrible quand on l’énerve ou quand on le traite de ...
    ... fou et se déchaîne. Mais pour l’amour, il est très doux.
    
    Toute la journée, elle a pensé à son aventure, à ce plaisir douloureux qu’elle a ressenti. Il faut que j’en parle à Fanny. En sortant du travail, elle passe chez sa copine infirmière. Elles se connaissent depuis l’enfance, se confient leurs secrets, se disent tout.
    
    Tout d’abord elle lui raconte en détail son agression, jusqu’au moment où l’un des agresseurs a traité de fou son gars.
    
    — Tu aurais vu sa colère. Il l’a frappé et j’ai même craint un moment qu’il ne le tue. Il est vrai qu’il avait pris un coup de couteau.
    — Ça n’a rien d’étonnant. Et après, qu’est-ce qui s’est passé ?
    
    Karen raconte tout, et même la perte de son dernier pucelage.
    
    — Tu as beaucoup souffert ?
    — Non, enfin pas trop, il a été très doux, ça a été même moins mauvais que quand j’ai été dépucelée.
    — J’aimerais en connaître un comme ça, il me débarrasserait du mien.
    — Dis-moi, il sortait de l’asile, est-ce qu’il est dangereux ? demande-t-elle à Fanny.
    — Probablement que non, puisqu’il y retourne. Il est sûrement en hospitalisation de jour. Quelquefois même, c’est le patient lui-même qui vient se faire soigner.
    — Mais il n’aime pas qu’on le traite de fou.
    — Holà ! C’est un mot à ne jamais employer avec ces malades.
    
    Elles ont encore discuté un moment avant de se quitter.
    
    Je voudrais bien retrouver mon inconnu, se dit Karen,le remercier. D’abord il m’a défendue malgré trois assaillants. Et puis, il m’a marquée, par sa façon de ...
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