1. Nuit d'épouvante


    Datte: 18/06/2019, Catégories: fh, inconnu, bizarre, Oral pénétratio, fsodo, Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe

    ... tu n’auras plus froid.
    — Et si tu n’es pas réchauffée, on t’enculera.
    — Attends-nous, bon dieu !
    
    Elle entend les pas qui s’accélèrent, se rapprochent. Affolée, elle part en courant, va tourner à droite en direction de chez elle, regarde en arrière, ils sont à peine à quelques dizaines de mètres, l’invectivant toujours.Je suis perdue, pense-t-elle. Virant très vite, elle rentre dans un bloc. Elle n’a pas temps de distinguer la nature de l’obstacle, qu’elle entend :
    
    — Où vas-tu petite, tu vas te faire mal.
    — Oh monsieur, il y a trois jeunes qui veulent me violer.
    — Où ça ?
    
    À cet instant, déboulent les agresseurs.
    
    — Ah, merci, tu es sympa de l’avoir bloquée cette greluche, on va pouvoir se la faire, dit l’un d’eux.
    
    Karen s’est réfugiée derrière l’homme, se dissimulant du mieux qu’elle le peut. Elle disparaît à l’abri de la carrure impressionnante.
    
    — Se la faire ? Comment, qu’est-ce que tu veux dire ? demande l’inconnu.
    — Ben, elle a froid, on va la réchauffer, se l’envoyer, la baiser, l’enculer. Si tu veux, tu en profites, toi aussi.
    — Et elle est d’accord ?
    
    Se retournant, baissant les yeux vers elle, il l’interroge :
    
    — Petite, tu es d’accord pour ça ?
    — Non, jamais de la vie ! s’exclame-t-elle.
    — Ah, non, elle ne veut pas, tant pis, laissez-la partir, dit-il en se retournant.
    — Tu te fous de nous ? Nous, on la veut, elle est à nous. Tant pis pour toi si tu ne veux pas en profiter, tu es le roi des cons.
    — Voyons, elle ne veut pas, laissez-la ...
    ... tranquille, dit-il d’une voix parfaitement calme.
    
    Stupéfait et surtout furieux de cette réponse, celui qui semble le chef du trio, sort un couteau, s’avance menaçant.
    
    — Tu nous la laisses et tire-toi, sinon je te troue.
    — Non, elle va partir tranquillement avec moi. Tu viens, dit-il à Karen.
    
    Heureusement, j’ai trouvé mon sauveur, pense-t-elle.Je suis tombée sur un brave type, courageux et sensé, qui n’hésite pas à prendre ma défense. Elle se sent rassurée.
    
    — Tire-toi vite, sinon tu vas dérouiller.
    
    Cela ne semble pas impressionner le gars qui hausse les épaules. Brusquement l’agresseur s’avance et lance un coup de couteau dans sa direction. L’homme se protège du bras, mais la lame lui entaille la main. Il reste un instant immobile, puis dit :
    
    — Ça va, dit-il calmement, si tu le prends comme ça…
    
    Et il s’avance lentement vers son agresseur, les bras levés. Karen est affolée.Il est blessé, alors il m’abandonne ! Ils vont me violer, peut-être me tuer !
    
    Brutalement, l’agressé saisit les oreilles de son adversaire et d’un coup de crâne lui fait exploser le nez. Le sang jaillit, le gars s’écroule.
    
    — Je n’accepte pas qu’on me menace, et encore moins qu’on me touche.
    
    Le gars est à terre, les mains sur son nez, le couteau à côté de lui. L’inconnu ramasse la lame et tranquillement s’avance vers les autres.
    
    — Ce n’est pas parce que je sors de l’asile qu’il faut m’emmerder, sinon je m’énerve.
    — Tu es fou ? s’exclame l’un d’eux.
    — Quoi ? Tu m’as traité de ...
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