Quelqu'un dans mon genre
Datte: 01/06/2019,
Catégories:
fh,
voisins,
amour,
Oral
nopéné,
Humour
Auteur: Marie Anne & Luc Carois, Source: Revebebe
... d’enfant à la cinquième. Et que… ben non.
Alors j’avais décidé d’arrêter les frais, une fois pour toute.Plus de femmes ! Je n’étais pas contre une petite partie de jambes en l’air, à l’occasion, mais pas de relation sérieuse. Excepté le boulot : une vie d’écrivain, avec la littérature pour seule maîtresse, et l’attente de la paix du slip, dernier stade avant d’atteindre l’Ultime Sagesse.
Et voilà que mademoiselle la voisine se pointe la bouche en cœur pour réclamer une partie de baise. Non mais, pour qui elle se prend, cette petite dinde ? Elle croit vraiment que son joli petit minois et ses tenues provocantes vont me faire craquer ? Je dois bien reconnaître qu’elle va beaucoup plus loin que les autres femmes que j’ai croisées…
Elle ne m’a pas parlé de ses jouets, elle m’en a montré un…
Elle ne parle pas de ses fantasmes, elle les vit.
Cela aurait pu, en d’autres circonstances, m’attirer. Mais là… Soyons sérieux deux minutes : Nolant enchaîné, en cage, et pourquoi pas avec un gode dans le cul pendant qu’on y est… Je l’imagine fantasmer là-dessus… et j’éclate d’un rire énorme.
Je rallume ma bécane et reprends l’écriture de mes poésies…
Cinq clopes et trois skys plus tard, je m’aperçois que je n’arrive à rien. Trop de pensées parasites… Qu’est-ce qu’elle peut bien lui faire, à l’autre, cet espèce de sous-homme dégénéré ?
Je songe à nouveau au joli petit cul bien rebondi de ma petite cochonne de voisine. Un cul qu’il s’avère nécessaire de fesser, qui ...
... semble même l’appeler de tout son être. Une petite peste qui mérite, apparemment, qu’un homme,un vrai, s’occupe de la remettre à sa vraie place. Seule manière de ne plus perturber mon génie créatif… Je décide donc qu’à partir de cet instant, la guerre est déclarée. Si elle me veut, elle m’aura… mais à condition de supplier.
*
Satisfaite de mon coup, je vais chercher deux verres et nous verse de bonnes rasades de pastis.
— Tiens, dis-je en souriant.
Mickael boit avidement.
— J’aurais peut-être dû te donner juste de l’eau avant, fais-je benoîtement remarquer.
— Mais non, t’inquiète : je tiens bien l’alcool, répond mon ami avec un clin d’œil. C’est simplement que j’étouffais, dans ce truc. Mon Dieu, la tête de ton voisin… J’en reviens toujours pas ! N’empêche, je sais toujours pas dans quel but tu as fait ça… Qu’est-ce que tu crois qu’il va se passer, maintenant ?
— Avec Nolant ?
— Ouais.
— Hum… je pense qu’il va me déclarer la guerre, si j’ai bien cerné le bonhomme.
Mickael paraît surpris. Il hausse un sourcil, me regarde, puis commence à se rhabiller en secouant la tête.
— Je capte pas. La guerre pour quoi ?
— Je crois qu’il ne va plus pouvoir se concentrer sur ses belles idées d’intello, maintenant. Pas en me sachant ici avec toi. Plus précisément, pas en sachant que ma langue et un mec à poil couvert de chaînes se trouvent en conjonction au-dessus de sa tête.
J’éclate de rire. Mickael n’a toujours pas l’air de saisir. Je l’adore, c’est vraiment un ...