Quelqu'un dans mon genre
Datte: 01/06/2019,
Catégories:
fh,
voisins,
amour,
Oral
nopéné,
Humour
Auteur: Marie Anne & Luc Carois, Source: Revebebe
... très bon ami à moi, mais faut être honnête : il n’a pas inventé la poudre. Soudain il grimace.
— Qu’y a-t-il ?
— Je crois que je me suis luxé l’épaule dans cette foutue caisse, grogne-t-il. Comment t’as fait pour la monter jusqu’ici, au fait ?
Je hausse les épaules. J’en ai chié, faut l’admettre. Mais ça en valait le coup. À chaque fois que je me repasse le film de l’ouverture de la caisse, je suis à la fois morte de rire et terriblement excitée. Nolant hésitait entre la stupéfaction et la fascination, sur la fin. Il apparaît évident que je vais me le faire ; mais à quelle sauce vais-je le manger ? Je me pose soudain la question. C’était un bluff incroyable, avec lui, cette caisse et cette histoire d’esclave. Mais… s’il a envie de…
— Dis-moi, pourquoi un esclave sexuel, d’ailleurs ? reprend Mickael en finissant de boucler son ceinturon de pantalon.
Je souris.
— Il fallait que je le pousse à réfléchir sur moi. Il a l’air très exigeant, finalement. Les plans classiques n’allaient pas fonctionner. Les hommes fiers comme lui n’admettent jamais aimer qu’on puisse les soumettre.
— Euh… comment ça ?
— Ils pensent pouvoir tout maîtriser. C’est là leur plus grande faiblesse.
Mickael fait la moue.
— Mouais… Ben écoute : tu me diras où ça va, cette histoire ? Enfin, si ça mène quelque part.
— Bien sûr, je te tiendrai au courant. Et encore merci pour avoir joué le rôle… tu étais super. N’oublie pas tes chaînes en partant : je n’aimerais pas que Louis t’accuse ...
... d’avoir viré ta cuti avec moi si jamais tu les laisses ici…
Une fois seule, je me glisse à pas de loups – ou de louve – sur le balcon. Il fait nuit, froid, aussi je referme frileusement mon manteau sur moi. Personne. J’attends un peu en soufflant sur mes mains. J’entends de la musique, et il y a de la lumière : il ne dort donc toujours pas. Un coup d’œil sur ma montre m’apprend qu’il est quand même minuit et demie.
Travaille-t-il bientôt ou bossait-il dans la journée ? Il m’a parlé d’horaires décalés, je sais pas du tout dans quoi il taffe. Je fais les cent pas sur mon balcon, quand soudain j’entends le chuintement de la baie vitrée juste en-dessous de moi, puis le bruit d’un briquet qui cliquète nerveusement plusieurs fois. Je me fige, tandis qu’un nuage de tabac monte en serpentant jusqu’à ma balustrade. Nolant est là, tout près de moi… Si seulement je pouvais lui porter l’estocade !
J’hésite. On est fin mars, il doit bien faire quatre ou cinq degrés. Finalement, estimant que l’enjeu en vaut la peine, je me rue dans mon appart’, balance mon manteau sur une chaise, me déshabille avec frénésie et chope quelques belles nippes dans ma commode à sexe – j’entends, l’endroit où j’entrepose toutes mes tenues de pute qui font fantasmer les mecs. Je commence à en avoir un sacré paquet.
J’enfile ensuite mes bottes à talons hauts, empoigne mon verre de pastis puis retourne sur le balcon. Je suis plus forte que le froid. Il faut relativiser. Étant un véritable brasier hormonal, ...