Quelqu'un dans mon genre
Datte: 01/06/2019,
Catégories:
fh,
voisins,
amour,
Oral
nopéné,
Humour
Auteur: Marie Anne & Luc Carois, Source: Revebebe
... décalés – et je trouve…
— Quoi donc ?
— … je trouve une drôle de chose sur mon balcon…
— Quelle chose ?
— … une chose étrange qui n’avait rien à y faire, et dont je viens quérir la provenance. Dites, vous ne laissez jamais les gens finir leurs phrases ?
Là, je préfère la fermer, et me contente de lui jeter mon œillade la plus chaude de ma collection. Il cille nerveusement. Ah, quand même, une réaction. C’est pas trop tôt.
— Alors… reprend-il plus difficilement, je disais… oui. Je suis un peu gêné de vous le demander mais… est-ce que cette… chose… vous appartient ?
Il me tend alors un sachet en plastique. Dedans, enveloppé comme un bout de viande surgelé, mon énorme gode. Je prends un air tout à fait hébété.
— Oh, mon Dieu ! m’exclamé-je en portant mes mains à ma bouche.
Monsieur le voisin louche sur mes doigts, et particulièrement sur mon vernis à ongles, très foncé, que je trouve ultra sexy. Lui aussi a l’air de le trouver ultra sexy. Je me retiens de sourire. D’une main tremblante, je lui arrache le sachet des mains et le plaque dans mon dos. Mon kimono s’ouvre alors sur ma nuisette, ma position faisant saillir ma poitrine à peine couverte. Les yeux bleus de monsieur mon voisin se vissent alors sur mes seins aussi sûrement qu’un assoiffé mate un verre de bière.
— Vous savez, c’est « mademoiselle »…
— Hein ? laisse-t-il échapper, comme dans un état second.
— Vous m’avez appelée « madame », mais c’est « mademoiselle », évidemment…
— Oui… euh… ...
... Scusez-moi…
Le voilà qui bafouille, maintenant. Je bouge un peu, ce qui a pour résultat de faire glisser une bretelle de ma nuisette de l’épaule au biceps. Mon sein gauche manque de sortir de l’enveloppe soyeuse de tissu. Ce cher David Nolant ne sait plus comment dissimuler son trouble. J’ai l’impression que les yeux vont lui sortir de la tête.
Finalement, ce ne sera pas trop dur. Et dire qu’il venait là en conquérant, prêt à me défaire, somme toute, vu l’heure plus que tardive. Il s’attendait certainement à me trouver titubante de sommeil et complètement désarmée. Tu parles, Charles !
— Je suis affreusement confuse, je rajoute en prenant ma voix la plus plaintive, et tellement désolée… Il a dû rester coincé dans mes draps, et quand j’ai…
— En parlant de vos draps, intervient alors mon bougon de voisin qui semble reprendre du poil de la bête plus rapidement que je ne l’escomptais, ils sont encore à moitié foutus sur mon balcon, ça fait pas propre. Vous pourriez ranger ça ?
— Euh, oui, bien sûr.
Sur ce coup-là, je me sens un peu désorientée. Comment peut-il ignorer mes charmes à ce point ? Son regard se fait plus perçant. Je me sens troublée alors qu’il plonge ses yeux dans les miens.
— Vous ne dormiez pas ?
— Si…
— Sans vos draps ?
— J’ai un sac de couchage.
— Un quoi ?
— C’est parce que je n’ai pas de lit.
— Pas de lit ? répète-t-il, très surpris.
— Non…
— Tout le monde a un lit.
Revoilà la méfiance… OK. Je balourde le gode sur le meuble de l’entrée et ...